dimanche 13 novembre 2016

Tirer la plogue

Je n'aurais pas le choix.
Je le sais.
De tirer la plogue avec lui.

Mon conflit cognitif est trop grand.
Trop envahissant.
Trop dur à gérer.

J'y passe trop de temps à tout retourner.
Suis trop sensible avec ce qu'il pense, ce que les autres pensent.
J'ai trop peur.
De me tromper encore.

Mieux d'avoir une peine de l'absence de l'autre.
Que de se perdre autant en soi.

Inéluctablement.
Il me faut amputer.
Couper.
Faire mal.
À lui.
À moi.

Inévitablement.
Il me faudra décider.
Et porter le poids de cette décision.

Assumer.

Je sais que ce n'est qu'ainsi que je vais pouvoir respirer de nouveau.
Que je vais arrêter d'avoir mal au coeur et à la tête.

Je crois.



2 commentaires:

  1. Tu sais... On m'a déjà dit quelque chose que j'essaie d'appliquer: quand une relation est trop compliquée... Ça vaut peut-être juste pas la peine.

    Mais c'est difficile. De se dire qu'on peut pas faire confiance... Ni à sa tête, ni à son coeur, ni à son corps. À quoi on peut se fier alors ?

    Kiss (keep it simple stupid)

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  2. Le pire...c'est que c'est simple dans un sens. Et que dans le temps c'était ma relation la plus simple à vie!
    J'ai l'impression qu'on s'est jamais laissé...que c'était une parenthèse de deux mois...
    Vais le dire aussi, j'ai toujours eu ce feeling qu'il allait revenir, comme si je l'attendais, parce que ce que nous avions je sais que c'était là aussi...comme si je n'avais jamais cru à cette rupture et son coup de foudre...c'est étrange.
    Mais je ne veux pas juste reprendre comme ça...c'est ça qui est compliqué...et je ne sais pas comment je vais feeler au quotidien.
    Ce que je sais c'est que là je suis toute croche et je veux que ça arrête.
    Je me dis que ça va se régler un peu de soi-même...que l'évidence va m’apparaître...dans un sens comme dans l'autre...ce que je souhaite...

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