Le dieu-comptable.
Je l’aime bien.
Je le trouve beau aussi.
À chaque fois qu’il m’ouvre sa porte, c’est ce que
je me dis.
Un vrai beau bonhomme, avec un corps d’acteur de
film de porn.
Un fichu de beau sexe aussi.
Musclé, lisse, doux.
Un fichu de beau sexe aussi.
Musclé, lisse, doux.
C’est très nouveau dans ma vie cette relation que j’ai
avec lui.
J'ai jamais vraiment eu ça.
Un amant sur une longue période, que je vois peu en
grande partie à cause de nos horaires, que je texte peu, mais pour qui nous
sommes là tout de même, dans la vie l’un de l’autre. Sans pression, sans
contrainte.
En orbite lente.
En orbite lente.
Car,
En général, si ça clique avec un gars, je le vois
beaucoup et je « tombe » vite en relation de couple avec lui…ou sinon ça
meurt relativement rapidement après quelques fois.
Lui.
Je le fréquente depuis deux mois, nous avons passé cinq nuits ensemble.
Il me texte des fois pour une idée d’un souper, je
lui envoie des liens que je trouve intéressants, on se texte des bonjours de
temps en temps, on parle un peu de cul quand ça adonne, de ce qu’on fait, j’envoie
des photos.
On sait que l’on va se revoir, sans avoir besoin de
se le dire.
Quand ça va adonner.
Quand ça va adonner.
Il dit peu au fait mais ça me va.
Je suis bien dans tout ça, on ne se casse pas la
tête avec rien, il sait que je rencontre d’autres gars, il a passé une nuit, une fois, avec une autre
fille.
Il m'a raconté.
Depuis son ouverture sur des expériences plus créatives sexuellement, notre relation est encore plus agréable car sans non-dits et sans pudeur.
Cette impression de tout pouvoir partager, simple comme ça.
Il m'a raconté.
Depuis son ouverture sur des expériences plus créatives sexuellement, notre relation est encore plus agréable car sans non-dits et sans pudeur.
Cette impression de tout pouvoir partager, simple comme ça.
Je suis même capable de l’agacer sur son côté square
et sur le fait que ça lui prend deux heures de bavardage avant de se décider à m’embrasser.
Il ri.
Il est de ces hommes à l'humeur constante et facile.
Il est de ces hommes à l'humeur constante et facile.
S’il est libre et que je le suis, je vais chez lui.
Il fait un feu, me sert du vin et on s’installe sur le tapis, devant le foyer, pour jaser avant de faire l’amour quelques heures dans son lit.
Je repars ensuite dormir chez moi.
Il fait un feu, me sert du vin et on s’installe sur le tapis, devant le foyer, pour jaser avant de faire l’amour quelques heures dans son lit.
Je repars ensuite dormir chez moi.
On s’est parlé de ça.
Il m’a demandé un peu le rôle
que je lui donnais dans ma vie.
J’ai parlé de ma non-envie d’être en couple car c’était trop fusionnel pour moi le couple en ce moment mais que j'avais envie de retrouver, le plus possible, dans
mes relations, ce que j’aime du couple.
La complicité, la tendresse, le dialogue, le sexe simple, une certaine présence affectueuse, un échange d'idée et d'expérience, des univers autres...que pour le moment j’avais besoin de plusieurs personnes pour me retrouver et que chacune était unique.
La complicité, la tendresse, le dialogue, le sexe simple, une certaine présence affectueuse, un échange d'idée et d'expérience, des univers autres...que pour le moment j’avais besoin de plusieurs personnes pour me retrouver et que chacune était unique.
Je veux, pour le moment, le beurre, l’argent du
beurre et les fesses du crémier.
Il m’a répondu qu’il me cernait un peu mieux, m’a
dit que ça lui allait et qu’il était aussi prêt à des permutations possibles.
Avec cette envie aussi d’en profiter pour explorer.
Il m'en parle régulièrement, de son envie de connaitre autre chose.
Il n’a pas eu souvent dans son lit une femme qui aimait vraiment faire l’amour et avant de se remettre en couple (synonyme pour lui d’impossibles vagabondages et de mornitude sexuelle) il compte bien en profiter pour sortir de sa zone de confort.
Il m'en parle régulièrement, de son envie de connaitre autre chose.
Il n’a pas eu souvent dans son lit une femme qui aimait vraiment faire l’amour et avant de se remettre en couple (synonyme pour lui d’impossibles vagabondages et de mornitude sexuelle) il compte bien en profiter pour sortir de sa zone de confort.
Il a eu 50 ans en octobre, ceci
expliquant peut-être cela.
Bref.
Nos soirées ensemble sont toujours agréables.
Et, comme il n’aime pas le temps des fêtes.
Je lui ai dit que j’allais lui faire un calendrier
de l’Avant avec des photos coquines pour l’aider à apprécier un peu plus décembre.
Il a ri.
Je l’aime bien.
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