mercredi 27 avril 2016

Reflet d'un matin

Dans le miroir de ma chambre.

Je ne vois que moi.

De lui.

Tout juste derrière moi.

Je ne vois qu’un torse.

Et, ses mains.

Qui me caressent les flancs, le ventre, les seins.

En jean, avec une simple brassière de dentelle blanche.

Les cheveux encore mouillés.

En processus d’habillement.

C’est le matin.

Avec.

Ses mains qui se promènent sur ma peau.

De haut en bas.
De bas en haut.

Dans le miroir de ma chambre.

Je ne vois que ça.

Puissantes, immenses.

Ballet fascinant de mon corps enserré.

Sous ses caresses.

C'est beau.

(…)

Il m’a demandé.
Presque officiellement.

J’ai dit oui.

Je lui ai demandé.
Presque officiellement aussi.

Il a dit oui.

D’être un petit peu sa blonde.

Qu’il soit un petit peu mon chum.

Quand ça adonne.

On ne sait pas trop ce que cela va vouloir dire.

Ce que ça implique vraiment.

Rien et tout à la fois.

Sans doute.

Ce n’était pas vraiment dans son plan de tomber amoureux.

Ce n’était pas vraiment dans le mien.

Il ne pensait pas tomber sur moi.
Off course.
On ne s'attend jamais à tomber sur moi.

On ne fitte pas pantoute.
Pour de vrai.

Et.

Ça me fait peur.
Un peu.

D’être deux.

Dans ma vie.
En mouvance.

Drôle de moment.

(…)

Ce matin encore.

Dans ma cuisine.

Avec trois de mes enfants.

Ruche, fourmilière, vie.

Cuisine en bordel, je fais des œufs, un lunch, mon fils fait des smooties pour tous, mon autre fils arrive torse nu pour se prendre du linge dans la sécheuse, ma fille parle de son diner de midi prévu au parc avec un gentil garçon, je sers le café, je mousse du lait, je grille des toasts, je l’embrasse au passage.

C’est simple.

Mes enfants sont simples.

Ça bourdonne comme je l’aime.

Il porte un chandail avec un Chubaka dessus.
Pour vrai.

Il a l’air bien.
Pour vrai aussi.

Dans ce tourbillon qui me ressemble.

Dans ma vie.

mardi 26 avril 2016

Apaisement

Il est venu passer la nuit chez moi.
Chandelles miroitantes sur mes murs de bois.
Draps blancs.
Odeur douce de vanille.
Le frais de la nuit.
Le chaud de mon lit.

J'aime ma chambre et j'aime y recevoir.
C'est doux, c'est chaleureux, c'est plein de moi.
C'est mon antre.
Mes repères.

Je m'y retrouve.

(...)

C'était étrange de s'être quittés le matin pour se retrouver le soir.
Nous étions contents.
Simplement.
Mutuellement, ça suintait à travers nos pores.
Se plaisir de se retrouver, de se respirer.

Une autre fois.

Se raconter notre journée dans cette non urgence de se consommer.
Parce qu'il y a eu hier et qu'il y aura demain.
Cette certitude qui apaise.
Qui m'apaise.

Ses bras ont fait le tour de moi.
Je ne m'en lasse pas.
Il m'a enduite de son plaisir.
Je me suis apaisée dans son souffle de géant.
Dans cette fourrure d'ours.
Sauvage.
Douce.

On s'est senti toute la nuit.
Je l'ai aimé.
Je l'ai senti m'aimer.
Au diapason, nous étions.
Et.
Mon corps sonnait bien sous ses doigts.
Sa bouche sur la mienne.
Expirer mon désir dans la sienne.

Une belle nuit.
Un matin doux.

(...)

Dans ma cuisine.
Lui faire à déjeuner.

Ses jambes trop longues pour ma table.
Le bol de café.
Lilliputien dans ses mains.
Un appétit de bûcheron gourmand.
Qui s'en va passer la journée dans le bois.
Et.
Ce plaisir à faire mousser du lait pour un homme qui m'assoit sur ses genoux, en passant.
Cette main qui s'égare sur mes seins, libres sous ma chemise transparente.

On se retrouve ce soir.

Encore.
Chez moi ou chez lui.
On verra bien.
On s'en va chercher son char au garage avant.
En moto peut-être ou dans Délica, sa van.
C'est son nom.

On va en profiter, de cette accalmie.
De cette douceur.
Qui nous transporte.
Et.
La prendre comme un cadeau.
Ne pas la gaspiller.

C'est comme si nous avions cassé la digue.
Comme si le barrage, en fin de semaine, avait sauté.
Et que l'eau s'écoulait maintenant librement,
En un fin ruisseau.
Clair et frais.

Murmures doux de cette eau qui m'emporte en elle.





lundi 25 avril 2016

Faut croire qu'il y aura une suite

Il m’a rappelé en fin de journée dimanche.

Un peu penaud et très conscient que ce n’était pas très chic tout ça.

De sa part.

De n’avoir donné aucune nouvelle pendant plus de 24 heures.
Lui qui a toujours répondu rapidement à ses messages, qui a toujours son téléphone dans ses poches, qui m'a toujours ou presque écrit pour me souhaiter un bon matin ou une belle nuit, depuis plus d'un mois.

En effet, j’ai trouvé ça un peu ordinaire, que j’ai répondu.
Un peu raide, un peu soudain.
Un peu inhabituel.

Le silence.
Pas le fait qu’il s’occupe de ses chums.

Parce que je ne suis pas un objet mais un être pensant avec des réactions émotives.
Et le silence, total, je le comprends mal.
Et je l'interprète.
Et.
Je le connais peu.
Je ne sais pas comment ça se passe dans sa tête.
Il a peu expliqué, sur le coup.
C'était du genre, "j'aimerais mieux qu'on ne se voit pas de la fin de semaine, je ne serais pas de bonne compagnie et on a besoin de se retrouver entre chums, merci, t'es fine de comprendre, j't'adore, bye!"

J'avais besoin de quelques mots de plus pour être bien.
Pour me sentir exister dans ça pareil.
Et ne pas juste être une potiche malléable. 

Enfin.

Il s’est excusé en me disant qu’il me devait un gros câlin.

Hum, tu m’en dois au moins deux, chéri, que j'ai répondu.

On a ri.

(…)

On s’est vu le soir même.

Il est redescendu du nord.

-T’es certain que tu ne seras pas trop fatigué?
Je n'ai pas envie de te voir si t’es trop fatigué physiquement et mentalement de ta fin de semaine. Je ne suis pas fâchée et on peut se voir demain ou un autre soir. 

-Non, j’ai fait une sieste et j’ai vraiment le gout de te voir.

Suis allée le rejoindre.

Parce que je ne suis pas une fille qui joue des "games" et j’avais envie de le sentir, de mettre au clair des impressions, de ne pas rester une autre nuit, une autre journée avec des scénarios dans ma tête, car je n’aime pas le flou, parce que j’ai besoin de relations plus harmonieuses pour fonctionner dans mon quotidien, pour que ma tête soit en paix.

Je l’ai laissé parlé. 

J’avais peu à dire de toute manière et il a senti que j’étais un peu sur le frein.
Un peu refroidie.
Un peu blessée.

Sa fin de semaine avait vraiment été merdique.

Il ne voulait pas du tout que je subisse la mauvaise ambiance, que je me sente de trop ou pas à ma place. Il m'a dit ce que j'aurais aimé qu'il me dise samedi. Quelques mots de plus pour que je comprenne.


Parait qu’il a pensé à moi toute la nuit de samedi, en regardant son plafond.

Qu’il a beaucoup pensé à nous, surtout.

Qu’il voulait m’appeler mais ne savait pas trop quoi me dire. Qu’il ne voulait pas juste dire des trucs banals, qu’il était déconnecté solide de ses émotions.

Qu’il s’était rendu compte qu’il tenait à moi bien plus qu’il le pensait.

Qu’il avait failli m’écrire une déclaration d’amour et qu’il n’était même pas saoul quand il a pensé à ça.

Que ce n’était plus vrai que nous ne nous devions absolument rien.
Que ce n'était plus vraiment possible quand tu fréquentes quelqu'un aussi intensivement depuis plus d'un mois, d'éviter de donner et de tout prendre.
Même si ça lui faisait peur d'être en relation, c'est un peu dans ça que nous étions pareil.

Qu’il me "devait" des nouvelles, même brèves, de répondre à mon appel, même rapidement.

Qu'il me devait de penser un peu à moi dans ce que je pouvais ressentir à l’autre bout.

Il s’est excusé, s’est trouvé plate.

Je t’aime, même si c’est tout croche, qu’il m’a dit.

Et.
Je l'ai compris.
Ce géant avec son trouble de l'attention.
Qui a peur de l'engagement et du couple.
Qui ne sait pas trop comment dealer avec ses émotions.
Qui ne sait pas trop comment donner.
Qui craint mon départ en juillet.
Qui ne sait pas trop quoi faire avec cet amour étrange.

(...)

On a fait l’amour.

Il avait ce besoin de se sentir en moi.
Longtemps.
Encore et encore.

Il m’a collé toute la nuit, en dormant moins que moi.
Ce qui est rare.

Il y a comme un abcès qui a crevé entre nous.
Comme un mur qui est tombé.

Ce fut un bon matin qui s’est levé sur nos corps.

dimanche 24 avril 2016

J'aurais aimé écrire une plus belle fin.

On s'est vu vendredi.

Rapidement.

Il avait déjà proposé que l'on se voit jeudi mais je ne pouvais pas.

Une baise dans sa van sur son heure dîner. 

Avec du temps un peu pour se coller et jaser. 

C'était simple et agréable.

On est revenu sur la dernière fois un peu.

M'a dit qu'il ferait attention.

(...)

Notre dernière nuit ensemble, celle de mardi, avait été mouvementée.

Encore une fois...la suite de celle de samedi finalement.

Trop fatigué et pas en forme physiquement pour faire l'amour plus que 2 minutes presque top chrono, il s'était endormi rapidement. 

Ce n'était pas la baise plate à peine entamée qui m'avait déçu mais le manque de connexion et d'enrobage. 
Le manque de ce qui fait un bon moment qui rempli.

Toujours le dos qui ronfle qui me sied mal...puis bon comme il n'arrête pas de me dire qu'on n'est pas en couple...je cherche un peu le sens de ma présence dans son lit quand c'est comme ça.

Je me demande ce que je lui dois.
Et pourquoi je suis si gentille avec un gars que je connais si peu.

On a encore failli finir ça là...

M'a dit que, malgré notre semaine plus ordinaire, il ne voulait pas tirer la plogue pour ça, qu'il avait trouvé la fille parfaite qui l'allumait sur tout, qu'il était super bien avec moi mais ne voulais pas s'acharner si moi je ne voulais pas car il avait l'impression que c'était moi qui n'étais plus bien.

Je n'avais pas le goût de finir ça et on s'est entendus pour continuer et s'arranger pour que ça marche un peu, nous deux.

"Je t'aime ma non blonde" qu'il m'avait alors dit, en me serrant fort.

(...)

Étendu dans son camion, donc, nous étions.

Il m'a demandé mes plans pour la fin de semaine et m'a proposé de venir corriger au chalet samedi.

J'ai dit oui et que j'allais arriver, sans doute, entre midi et 16 heures.

Je lui texte le samedi matin vers 10 heures pour lui dire que je devrais finalement arriver vers 13 heures et s'il avait besoin que j'apporte quelque chose pour le souper.

Il m'annonce qu'il est à l'hôpital avec un de ses amis qui a été arrêté pour alcool au volant et qu'il doit témoigner qu'il est en détresse psychologique pour qu'il puisse avoir des soins. Il devrait être au chalet vers 16 h. 

Pas de troubles que je lui réponds, je vais être de toute manière en ville dans un café pour travailler, il aura juste à me dire à quelle heure ça va mieux adonner pour que j'arrive.

Il m'appelle vers 15h30. 

Il vient de quitter l'hôpital et s'en va dans le nord.

-tu veux que je vienne te rejoindre?

-si ça ne te dérange pas, j'aimerais mieux rester seul avec mes chums en fin de semaine. C'est une circonstance particulière et je ne serais pas de bonne compagnie de toute façon. Mes chums ont besoin de moi, c'est pas drôle comme situation.

-ok, je comprends, pas de troubles, prends bien soin d'eux, tu me donneras des nouvelles quand ça adonnera.

-t'es vraiment cool, j't'adore.

J'ai appelé 15 minutes plus tard.

Son répondeur.

Lui ai texté de m'appeler quand il aura deux minutes.

Pas encore eu d'appel.
Plus de 24 heures plus tard.

J'ai supprimé notre conversation texto par principe.
Parce que sinon je voyais son nom apparaître et ça me faisait de la peine.
Pour me faire passer à autre chose.
Pour ne pas avoir envie de lui écrire que je trouvais son silence un peu dull.
Dans cette impression qu'il avait largué les amarres.
Un peu lâchement.
Dans ce feeling que c'était sa manière de me dire que ça ne lui tentait plus.

Pour moi, 
Et c'est le feeling que j'avais...

C'était la fin un peu plate de mon histoire avec le géant.

mardi 19 avril 2016

En parallèle

Je vais toujours rejoindre Sébastien au mois d’aout.

Très contente, je suis, d’avoir déjà pris mon billet.

J’ai besoin de continuer de vivre cette histoire.
Celle de Sébastien et moi.

Malgré les autres, ou justement en marge des autres.

Et.
Surtout.
J'ai besoin de ne pas changer mes plans pour d’autres hypothétiques hypothèses.

Naturellement.
Cela m’amuse.
Rejoindre un jeune amant.
Il y a pire comme idée et, 
c'est une belle histoire.

 Je trouve.

(...)

Je veux longer la mer.
Descendre de Paris à Bordeaux en passant par un coin de Bretagne.

Gouter l’embrun et le sel sur sa peau.

Je sais qu’il a hâte de lécher la mienne après une journée de soleil.
Se gorger de tout.
De vagues, de sable, de vin, de fin de journée sous une tente, de nuits chaudes...

J'ai hâte de le voir chez lui.
J'ai besoin de le voir chez lui.
Aussi.
Dans un road trip sur les routes françaises.
Libres.
Comme nous savons si bien l'être.

Et puis.

Sébastien est de temps en temps l’amant de Z.

Qui est la femme de T.

Il est aussi l’ami de T qui aime bien organiser et voir Sébastien avec Z.

Et avec d’autres.

De temps en temps.

C’est naturellement un couple libertin.

Ils vivent à Bordeaux.

(...)

Depuis une semaine, je corresponds avec T.

Coquinement, il va sans dire.

Intellectuellement aussi.

Il me plait bien physiquement.

Elle aussi d’ailleurs.

(...)


Nous irons naturellement les voir.

lundi 18 avril 2016

La houle

Je suis dans la spirale.

Dans l’œil de la tornade.

Au centre du tourbillon.

Au cœur de la houle amoureuse.

J’ai mal au cœur.

(…)

Je déteste aimer pour de vrai.

C’est un sentiment qui ne me transporte pas.

En amour, je m’éteins.

C’est inconfortable.

Ça me fragilise.

Ça me fait douter de moi.

De lui.

En amour, je ne crois personne.

Et j’y suis rarement apaisé.

Suis trop fragile pour aimer.

(…)

Et.

Fuck.

Je l’aime ce géant.

Et ça ne fait pas mon affaire du tout.

Parce que c’est souffrant.

Parce que ça me force à réfléchir.

À remettre des trucs en question.

Ça me fait peur.

Parce que je vais avoir mal.

Parce que j’ai déjà mal.

(…)

Je suis une intense qui aime parler.

Je suis un bulldozer d’émotions qui s’expriment.

Ça a un certain charme mais ça donne des moments qui peuvent être à la fois forts et lourds.

Trop c'est comme pas assez.

Surtout à 2 heures du matin.

Surtout avec quelques verres de vins.

Surtout quand tu as des hormones dans le tapis.

Si je m’énerve moi-même comment ne pas penser que je l’énerve aussi?
Inévitablement.

Je pense que je lui fais peur.

Je pense qu’il ne sait pas trop comment me prendre.

Les autres filles de sa vie ont pété des coches solides mais ne parlaient pas.
Moi, c'est le contraire.

J'ai jamais rencontré une fille comme toi, qu'il me dit.

Et.

Je pense que c’est trop pour lui.
Qu'il n'est pas prêt à recevoir tout ça.

Je pense qu’on ne dort pas assez.
Surtout

Puis.

J’aime alors je pense trop.

(…)

Je pense pour deux.

Naturellement.

Je lui prête des intentions.

J'analyse les silences et les mots.
Je perçois le non-verbal.

Je malaxe le tout à ma manière.
Sous ma lumière.

Je me fais des scénarios dans lesquelles il me rejette.

Assurément.

Dans laquelle il me trouve nécessairement lourde et intense.


Trop.

Intellectuelle.
Dense.
Compliquée.

Comme moi je me trouve.

J’ai envie de partir avant que ça n’arrive.

Je ne m’aime pas assez pour comprendre qu'on puisse m’aimer.

(…)

J’ai voulu tout finir ça dimanche matin.

J'ai voulu tout laisser tomber.

Après qu’il m’ait exprimé qu’il aimerait mieux être seul pour la soirée

Ma tête a compris.

Mon cœur un peu moins.

Je me suis sentie rejetée.
Blessée.
Malgré moi.

J'ai pesté d'avoir laissé tomber mes barrières.
M'en suis voulue d'être aussi nue et fragile.

Ça aurait fait un mois tout juste.

(...)

Finir ça avant que ce ne soit trop dur.

M’enfuir.

Avoir le contrôle de la rupture que je sentais imminente.

Prendre le tout par les cornes.

Lui faciliter la tâche.

Ne pas m’étioler dans quelque chose qui fait mal.

Décider avant que l’on décide pour moi.

Arracher d’un coup.

Couper sec.

C’était le maelstrom intérieur, dimanche.

Et.
Je déteste avoir l’impression d’être dans la houle.
Surtout quand c'est moi qui tourne dans la piscine.

(…)

Il n’a pas envie qu’on arrête ça.

Sentait bien l’éléphant dans la pièce.
Le gros mammouth qui prenait toute la place.
Celui que je voulais éviter en courant.

Je ne voulais pas rester et me battre. 
Je voulais partir et me mettre en petite boule dans un coin.
Et.
Attendre que ça passe.

Il me voyait tenter de m'enfuir, encore une fois.

On est retourné dans le lit.

Il m'a reprise en lui.

(…)

Il ne veut pas être mon chum.

Il ne veut appartenir à personne.

Pour lui le couple c'est la prison.
Il est marqué au fer par sa dernière relation de couple.
Il s'y est perdu.

Je le comprends.
Naturellement.
Je comprends toujours.

Ça me blesse, un peu, pareil.

Il m’aime, il parait.
Fort, il parait aussi.

Il s'ennuie de moi quand il ne me voit pas.
N'ose pas me le dire pour ne pas passer pour un dépendant affectif.

Il trouve que juillet arrive vite.

Il a peur que je quitte.
Un jour, par un long texto.

Avec des raisons claires et logiques et pour lesquelles il n’aurait aucun argument pour me faire changer d'idée.

(…)


Je le savais que ce n’était pas une bonne idée de m’embarquer dans ça.