jeudi 27 octobre 2016

Ce sera le plan d'après match

Je revois le dieu comptable demain soir.

On s’est retexté.

Au fait, je lui envoyé une vidéo drôle, lundi, sur les élections américaines qu’il suit avec ferveur.

Sans doute une manière de ravoir de ses nouvelles. 
Moi et les silences.
C'est pas un beau mariage disons.

Et puis, ce sentiment d’inachevé aussi, avec lui, que je portais aussi en moi.

(extrait d’une "textosation" relativement banale)

Lui
-Je n’avais pas de tes nouvelles…où en es-tu?

Moi
- Bah c’est flou et ça m’énerve un peu, impression d’errer aussi.

Lui
-Avec moi?

Moi
-Flou en général je dirais. Mais j’ai lâché prise sur mon besoin de savoir et je laisse les choses aller comme je ne sais pas trop ce que je cherche de toute manière!

Lui
-Tu souhaites que l’on se revoit?

Moi
-Oui, mais c’est comme dur de savoir ce que tu penses! mais bon je n'ai pas envie de me questionner de toute manière. Keep it simple.

Lui
-J’apprécie beaucoup ta compagnie. Tu es vive, allumée, sexy. Je souhaite y aller progressivement, no hurry. Voilà ce que je pense.

Moi
-Je ne veux pas d’un couple à tout prix sinon de toute manière je vais avoir peur. J’ai besoin de cette liberté émotive et d’action sans autre engagement que de passer des moments pas pires quand ils se présentent. Pour ça que je ne pousse rien et comme je ne sais pas trop ce que je veux ultimement, je ne veux pas non plus induire des choses.

Lui
-Je saisi ton point de vue, tu es en exploration.

Moi
-Ne l’est-on pas tous un peu, en exploration? Avec aussi cette dualité d’envie de se poser qui nous habite.

Lui
-Tu as quelque chose demain soir?

Moi
-Du hockey mais je termine vers 18h30.

Lui
-On se voit après?

Moi
-Oui.

Voilà.

J’ai envie.


mercredi 26 octobre 2016

Danser

C’est étrange.

Mes deux derniers amants furent des hommes silencieux et avares en compliments.

Aucune idée s’ils me trouvaient belle, désirable, intéressante, sensuelle, drôle…
Aucune idée s’ils avaient envie de me revoir lorsque je les quittais.

Après le géant qui me valorisait de tous les bords et de tous les côtés.
Qui me textait tout le temps.
C’est étrange et différent.
Très. 
Trop?

J’en suis à me dire que le géant mentait gros comme le bras pour m’avoir plus facilement dans son lit.
Ou que c’était juste un intense.

Enfin, mensonge ou pas, l’intense, ça m’allait.
J'avais même pas le temps d'avoir des attentes ou de me poser des questions.
Reposant en Ta.

Là?
Je compose avec des silences et des tas de non-dits.
Je danse sur la pointe des pieds en tentant de suivre la musique.
Celle dans ma tête, celle qui résonne dans celle des autres.

Et, j’apprends.
Surtout.
Apprendre, toujours.

À lâcher prise.
À n’être en attente de rien ni de personne.
À vivre le moment sans projection future.

À me taire aussi.
Caméléon que je suis.
J'apprends à me la fermer un peu.
À préserver des parts de moi, juste pour moi.
À ne pas tout partager de mon intérieur.

Ce qui n’est pas plus mal.
Je trouve.

(…)

Samedi.

Soirée chez le gars de la terrasse et de la fellation dans le char.
Celui en mode découverte.

Enfin soirée dans le futur chez lui qu’il vient d’acheter mais qui est encore à son beau-père.
Il y déménage la semaine prochaine.
Le beau-père ira en haut, son fils dans le bachelor qu’il occupe présentement en bas et lui au premier avec sa fille.

Il s’est séparé en août.
Serein et content de cette séparation.
Mais.
Tout frais encore.

Il doit gérer le nouvel horaire de garde et tout le reste.
Son ex qui a racheté la maison, les enfants qui vivront une semaine chez lui, la gestion des activités, les souvenirs à mettre dans des boites.
Au propre comme au figuré.

Bref.

Il m’a invité à souper.

En s’occupant du repas, du fromage et du vin tout en me laissant un peu de marge si je voulais une entrée ou un dessert.

(…)

On s’est effleurés timidement les lèvres lorsque je suis arrivée.

Me suis assise sur le comptoir comme je fais toujours quand un homme cuisine pour moi.
Et parce que j’aime les comptoirs.

On a pris notre temps avant de s’embrasser vraiment.

Pendant que le riz cuisait, avec ce gout du Bergerac de l’apéro dans la bouche

Et on a pris le temps de manger avant de passer au lit.

Dans un bachelor, le lit est évident de toute manière.
Indéniablement la place où nous allions finir.

Duh.

(...)

C’est un homme affectueux, qui serre bien dans les bras et qui embrasse sur le front.
Geste attendrissant entre tous, je trouve, et qui me fait toujours sourire.

On a fait l’amour 3-4 fois.
Enfin, il a jouit 3 fois et moi une.

Probablement l’homme avec le plus beau corps que j’ai vu de toute ma vie.
Un vrai sportif tout en muscles de cycliste et de coureur de nombreux marathons.
Michel-Ange aurait assurément eu envie de le sculpter dans le marbre.

Puis.
Du poil doux.
Pas trimé, ce qui a ce charme suranné et naturel que j'aime bien.

Mais.
Je l’ai déjà dit.

L’esthétique d’un corps, c’est très over rated dans le désir de l'autre de toute manière.
Fait un bout que j'ai compris ça.
C'est bon pour le corps des autres, c'est bon pour le mien aussi.

Le sexe était ok.

Classique.
Rien pour réinventer le genre du coït.

Silencieux beaucoup.
Étrange toujours un peu, je trouve.
Moi qui aime tant les mots au lit.

Il ne dit rien après non plus.
Enfin, rien sur le sexe ou ses envies.

Sinon on parle voyage et autres gugusseries.

Bah.
Pourquoi pas.

On va prendre ça comme un work in progress.
Comme une chorégraphie en construction.

(…)

Je suis partie avant minuit.

On s’est embrassé dans l’entrée.

Sans promesse de rien.
Sans au revoir.

As usual.

Je quitte toujours comme si c’était la dernière fois.

(…)

Il m’a retexté deux jours plus tard.

Me disant qu’on ne s’était pas rendus aux fromages.
Et que ce sera alors pour une prochaine fois…

J’ai répondu que ce serait un beau défi et qu’on devrait plutôt envisager de manger le fromage en entrée.

Je n'ai pas été surprise qu'il me texte.

Je ne l'aurais pas plus été s'il ne l'avait pas fait.

Voilà.

Je le laisse déménager, organiser ses choses, avoir envie de…

Je le laisse mener la danse.

Dans ce pas de deux où personne n’a envie de s’enfarger trop vite dans le tapis.


mardi 25 octobre 2016

Le pire des souvenirs, celui de la chair

J’ai envie de lui incroyablement.
Nonobstant tout le reste.

J’ai cette envie de sa peau qui me tenaille.
Malgré moi, malgré tout.

De sa bouche sur mon sexe, entre mes cuisses.
Une de ses mains sur mon sein, l’autre en moi, sa langue qui me fait jouir.
Un trio de choc, dangereusement simultané et efficace.

Je sais qu’il pendra son temps.
Qu’il me lèchera surtout pour lui en me disant à quel point je goute bon.

Je sais que mon orgasme sera long et intense.
Que je vais jouir la tête complètement vide de tout.
Sans effort.


Et.

Que ce ne sera alors que mes sens qui me porteront.

J’ai encore envie de l’entendre souffler en me pénétrant.
De l’entendre me demander où j’ai envie qu’il vienne.
D’hésiter entre l’envie de sentir son sperme gicler en moi ou celle de le goûter dans ma bouche.
De finalement choisir ma bouche.
De lui dire.
« Viens dans ma bouche, stp ».
De devoir le répéter, presque suppliante.
Et qu’il me réponde alors
« ah oui, et tu vas tout avaler? Au complet hein? »
Qu’il me prenne alors par la nuque pour me diriger vers son sexe.

Le regarder me regarder.
Yeux grands ouverts
La bouche gourmande, offerte.

Attendre.

Sentir le liquide chaud par grands jets.
Laisser ma bouche exposée pour tout recevoir.
Le regarder en avalant.
Lécher mes lèvres en souriant.
Il va sourire aussi, son rire rejoignant le mien.

Et.

Le sentir frémir en s’allongeant près de moi.
Me blottir dans ses bras qui m’enserrent.
De la tête presqu’à mes pieds.

Savoir que l’on va recommencer encore, dans pas trop longtemps.

Que je me tournerais alors sur le flanc.
Qu’il me dira que mon petit cul de course est complètement fou.
Que ses deux mains me prendront par la taille.
Que sans rien dire, son sexe trouvera encore le chemin du mien.
Et qu’il me pénétrera ainsi en me faisant bouger rapidement.
Avec ses mains.
Il me basculera alors sur le ventre.
M’écrasera de tout son poids.
Glissera son bras par-dessus mon épaule.
Agrippera mon sein fermement.

Comme une bouée de secours.
Sa bouche contre mon oreille il me dira alors « j’ai tellement envie de te la rentrer dans le cul».
Et, je dirais oui en écartant légèrement les fesses.
Doucement pour commencer, pour ouvrir le chemin.
Doucement douloureusement.
Crispation et acceptation lente.
Et, plus rapide ensuite.

Cette envie qu’il éjacule au plus profond.
Qu’il jouisse ainsi.

Ce qu’il fera.

Pleine de lui.
Repue je serais alors.

Et je sais que je dormirais confiante et rassurée.

Enserrée au creux de toute sa chair.

(...)

Illusion ou non.
Vrai ou faux.
Dans ma vie, tout cela était vrai.
M'apaisait.

Et me manque.

mercredi 19 octobre 2016

La pêche à la ligne et autres dérives

(...)

Je rencontre un gars ce soir.
Un vieux.
Enfin bien plus vieux que mes habitudes.

Mais, j’aime bien cette idée.
Justement
De sortir de mes habitudes.

C'est d'ailleurs un des grands plaisirs de cette période de dating.
Je trouve.
Sortir de sa zone.

Rencontrer d'autres humains.
Tisser des liens au fil des rencontres.
De divers sortes.
Découvrir des univers.
Enrichir son bagage.

Bref.
Un vieux.

57 ans, deux ados de 12 et 16 ans.

Un beau.
Très beau.

Du genre à faire des photos de mode pour vêtements ou pour des lunettes.
Chic et classique.

Acteur de second et troisième rôle pour des séries B.

Il a décidé du restaurant.
J’ai apprécié.

Il m’a dit qu’il serait content de m’y inviter.
J’ai accepté le souper en disant par contre que j’étais très bien capable de payer pour moi.

On ne se refait tout de même pas si rapidement.

(…)

Texto hier matin du gars.

Celui en mode découverte de l'art de la fellation dans un char.

Qui me demande si mes yeux pétillants vont à Montréal ce jeudi.
Ou peut-être samedi? qu'il me demande.

Hum.
Ok.

J'ai dit oui.
Naturellement

Pour changer le gout d’amertume dans ma bouche.
Contente tout de même qu'il ait écrit.

Et parce que je donne vraiment toujours une deuxième chance.
De finir des histoires autrement que par un malaise.

Ce n'est pas toujours une qualité mais je suis comme ça.

(…)

Le géant n’est plus en relation avec son coup de foudre.

Merci Facebook de me tenir au courant.

Elle* a effacé toutes les photos d’elle et de lui s’enlaçant aux pommes.
Entres autres.
Oui, je sais, j'aime me faire mal.
Elle a, au fait, effacé presque tout de son dernier mois avec lui.
Et a indiqué célibataire sur son profil.

Je sais que ce n’est pas gentil, mais j’ai ri pour commencer.
Et, ça m’a fait du bien pour vrai.

V`lan.

Mais, ensuite.
J’ai eu de la peine pour elle et pour lui.
Un peu.

Parce que c’est dur la vie, les relations, l’amour.

Puis les espoirs déçus c’est encore pire que tout.
Jamais des beaux moments que l'on souhaite.
Même à un pas fin.

Et.
Je vais le dire aussi.

J'espère qu'il est assez gentil pour ne pas m'écrire.
Parce que.
Parce que.
Je vais y retourner dans son lit, le moindrement qu'il me le propose.

Je sais.
J'aime me faire faire mal.
Faut croire.

*Pour la petite histoire. 
J’étais allée voir le profil FB de sa nouvelle copine et j’avais alors compris bien des choses.
Le malaise qu’il pouvait ressentir et tout le fossé latent et réel entre nous. 
La fille qu’il me disait être pareil que lui, c’est une fille de char, tatouée à la grandeur, coiffeuse au style harley, à la poitrine bien en promotion, adepte de pin-ball et de courses de zoombie qui aime passer ses vacances dans un tout compris et qui fait une faute aux 4 mots. 
Pas que ce soit mal ou moins bien mais c’est comme moi mais à l’envers.
Un genre de caricature des extrêmes.
Enfin, si l'on se fit uniquement à une vie FB en 2 d...
Mais bon, pareil, ceci expliquant sans doute cela.

(…)

J’ai passé presque deux heures à jaser avec un gars.
Avant-hier.

À s’écrire plutôt dans ce téléphone moderne que sont les textos.

Une nuit d’insomnie pour moi et semble t-il pour lui aussi.

Avocat, drôle, cultivé, sportif.

Une belle conversation déjantée.

Ce qui est drôle c’est que c’est l’ex de la nouvelle copine de mon ex.

Mon ex, le père de mes enfants.

Elle, la copine, trouvait que c’était mon genre.

Alors, je lui ai écrit.

Mon style, encore une fois, de lancer des lignes dans la mer.
Et de tisser un autre fil dans cette toile de ma vie.

Qui vivra verra bien dans quelles eaux tout cela me fera bien nager.


vendredi 14 octobre 2016

Je suis l'auteur

Il m'a répondu.

"Super soirée en mode découverte...
Bon week-end!"

Sybillin pour sybillin.
L'art de ne rien se dire me fascine toujours autant.

Je n'ai rien répondu et j'ai surtout résisté à l'envie de lui demander ce qu'il avait bien pu découvrir.

M'en fiche pour vrai.

Dans mon histoire.

Il est devenu un personnage secondaire.

Atteinte de bovarisme, je suis.

J'ai définitivement trop de temps libres.
Trop de temps pour spiner des trucs dans ma tête.
Des trucs qui ne devraient tellement pas prendre toute cette place.

C'est ridicule.
Je le sais.
Tellement trop.

Je place une loupe sur des miettes.
J'amplifie des poussières de rien.
Je fais un plat avec des restants.

J'ai trop de temps pour des niaiseries.
Pour tourner et retourner des phrases, des attitudes, des impressions.
Pour imaginer aussi.
Tout et son contraire.
Mille histoires en une.
Pour rêver des situations, des possibles romantiques et fabuleux.

Je vais prendre une pause.
De tout ça.
De tout ce qui me donne cette nausée d'être une girouette au vent.
Qui bouge,
Au gré des humeurs de celui qui daigne bien souffler dessus.

Cette fausse impression d'être en contrôle alors que je suis en ballottage.

Me recentrer.

Arrêter d'éparpiller.

Rêver moins.





Veni, vidi...

Je suis peut-être la première fille qu’il touche depuis 21 ans.
Je suis peut-être une expérience nouvelle dans sa toute nouvelle vie de célibataire.
Je suis peut-être sa première fois pour bien des aspects.

Je suis peut-être la millième fille qu’il touche.
Je suis peut-être un pari avec ses amis.
Je suis peut-être encore plus naïve que je ne le pense.

Ou pas.

Chose certaine, mon radar à crosseur est tellement déréglé qu’il peut être tout et n'importe quoi entre le bon gars et le salaud.

Puis c'est pas bien grave de toute manière.

 (…)

Je ne sais pas trop si c’est le dénouement ou l’élément déclencheur de cette histoire.
Seule la suite des choses nous le dira.
La présence ou l’absence de suite.

Mon intuition me dit par contre que c'est la situation finale.

Fugace, éphémère et volatile.

Un feeling comme ça.

(…)

Je ne pensais pas lui écrire.
Car moi, si j’avais été lui, j’aurais déjà écrit.
( Je dis ça mais, j'écris presque jamais la première et je ne relance personne)

Je suis rarement les autres de toute manière.

Je ne pensais pas lui écrire.
Pour me protéger surtout.
De m'être vraiment trompée s'il ne me répond pas.

Mais.
J’ai envoyé un mot.
Au fait, j'ai envoyé 10 mots tout juste.
Parce que je suis moi.

"Merci pour ta compagnie hier soir. 
Bonne route vers toi..."

(Il quitte ce pm pour aller passer une fin de semaine à Boston).

Dur de faire plus laconique et plus sujet à interprétation.

Comme souvent quand j'écris.

Il m'a dit hier qu'il relisait deux fois mes textos.
Qu'il a toujours l'impression qu'il y a ce que j'écris et ce que je veux dire derrière les mots.
Et que chacune de mes phrases peut avoir plusieurs sens.

Encore une fois alors, 
Il pourra lire cela comme il l’entend.
Avec le sens qu'il voudra bien donner.

Et, en faire ce qu’il veut.

La balle est dans son camp.
On va dire ça de même.

En perspective.
C'est une vague comme une autre.

(…)

Je pense que je suis déçue.

Car je ne trouve plus l’histoire tant belle à raconter.

Et ça.
Ça me choque pour vrai de vrai.

Déçue également.
Je crois.

De moi bien plus que de lui.

De ne pas mieux tout percevoir.
D’avoir encore cette sensibilité émotive et romantique.
À fleur de peau.
Et d’avoir encore des attentes d’oie blanche.

De battre mes ailes se sont un peu emballées.

Ne vais-je jamais assez me blinder contre tout?
Et acquérir cette légèreté que je souhaite tant.

Je suis surtout déçue de penser que finalement, j’ai en effet sans doute donné cette impression de fille en manque.

Il a suivi ce filon facile que j’offrais sur un plateau d’argent.

Avec raison.

J'aurai fait pareil.
Et.
J'ai fait pareil.

(…)

Question de perspective.

J’ai aussi eu ce que je voulais.

Une histoire à raconter.

Une expérience de plus dans ma besace.

Un pas de plus posé sur une pierre du sentier.

Je refuse le rôle de victime d’une situation que j’ai moi-même construite.

Avec lucidité et consentement.
J’ai décidé, j’ai fait.
J'ai tricoté l'histoire et j'en ai fait ce que j'ai bien voulu.

Je l’assume ainsi.

Totalement.


(…)

On va encore se dire les vraies affaires.

Je suis, je le sais, un peu déçue parce que c’était vraiment mon genre de type.
Pour un aspect que je ne retrouve pas si souvent.
Celui des voyages qu'il semble faire comme les miens.
Et.
C’est tellement rare que j’en croise.
Des comme ça.

Mais.
Je l'ai su aussi, hier, que nous ne sommes pas au même point dans nos vies.

Il est en mode découverte, il l'a dit, clairement.

Il va explorer alors que j’ai le gout d’autre chose.
Et je sais que je vais avoir envie d'un plus qu'il ne pourra pas me donner.
Pas maintenant du moins et, sans doute, jamais.

Je vais alors me souhaiter de ne plus le revoir.

Et surtout de remercier les événements, de ne m'être perdue à n'en rêver que l'espace d'une seule soirée.