lundi 14 novembre 2016

Des fois je me dis...

Des fois je me dis que je pense trop. (duh)

Que je devrais prendre les choses simplement et faire ce que j’ai envie quand j’en ai envie.
En acceptant l'incertitude.

Je n’appartiens qu’à moi-même et j’ai bien le temps de me caser dans une structure quand je serais en CHSLD.

Pour le moment il n’y a rien qui presse.

Et la vie est fascinante pareil.

Dans le sens que rien ne sera très grave de toute manière, peu importe ce que je choisi de faire.

Des fois je me dis que nous n'avons qu'une vie.

(…)

Des fois je me dis que je devrais donner rendez-vous au géant une fois par mois.

Que ce sera alors notre moment pour nous retrouver.

Que ça lui donnera ainsi le temps de savoir mieux ce qu’il veut, de connaitre ce qu’il est, de travailler sa franchise aussi et sa capacité à faire des choix en fonction de ses buts.
De savoir s'il sait c'est quoi aimer.
S'il aime vraiment et comment il veut vivre ça.
S'il est même capable de le vivre.

Et que…peut-être que cela nous éloignera naturellement.

Ou pas.

(…)

Des fois je me dis que je vais lui donner rendez-vous dans quelques mois.

Que je vais arriver devant chez lui le 2 juillet 2017.

Dans une van brune avec des fleurs dessus.

Prête à faire le road-trip de mes rêves.et qu’on partira comme ça, sur une balloune, juste nous deux.

Des fois je me dis que je lis trop de romans.

(…)

Des fois je me dis que je peux juste le garder comme amant occasionnel aussi.
Avec le comptable et le gars de la terrasse...que je vois deux fois par mois en moyenne.
Parce qu'ils ont leurs enfants une semaine sur deux et parce que c'est comme ça.

Et à qui je ne demande pas de compte.
Que je me fiche bien s'ils voient d'autres filles en plus de moi.
Et.
Que ça ne m'empêche pas de passer des belles soirées.
De vivre des beaux moments.

Des fois je me dis que je peux garder le géant.
Uniquement
Pour vivre les fantasmes que j'ai envie avec lui.
À fond.
Et des activités qui me tentent encore avec lui.

Des fois je me dis que je peux l'avoir comme un ami avec des bénéfices du genre se coller quand il fait froid la nuit.

Mais ça, je sais que ça ne marche jamais vraiment…pas quand il y a des émotions en jeu.
Les siennes comme les miennes.
Et tant de plaisir à faire tout le reste aussi.
Du vélo, du canot, du camping, du rien ensemble.
Et
Parce que ça va finir par vouloir se coller toutes les nuits.

Car
Il est comme moi,
C'est un dépendant aux dodos collés.
Et,
On dort bien dans les bras d'un géant, même un pas fin.

(...)

Des fois je me demande si je suis obligée de le croire pour passer du bon temps.
Si tout doit être vrai.
Ou si l'apparence du vrai est suffisante.

Où commence l'illusion de toute manière.

Quelle est l'importance de tout savoir aussi.

Je ne sais pas.
Je réfléchi.
Trop.

(...)

Des fois je me dis que je suis trop pressée.
D'atteindre une quiétude.
Que le tourbillon est là et que je dois l'accepter.

Accepter que je ne sais pas quoi faire maintenant.
Qu'il n'y a pas nécessairement de solution évidente et que c'est comme ça.

Flottement.
Suspension.

Accepter mes doutes aussi.
Et accepter de vivre un bon moment à la fois en profitant au maximum de ce que la vie m'offre.
Comme diversité d'expériences.

Tout cela est riche pareil.
Quand on y pense.

Des fois je me dis que ça serait plus simple si je n'aimais pas tant.
Si je n'avais pas tant cette peur de faire mal aux autres aussi.
À lui aussi je ne veux pas lui faire de mal.
Plus simple si je "carais" moins et si j'étais plus égoïste.

Si je parlais moins aussi.
Si je cachais plus tout ce qui remue mon intérieur.

Des fois je me dis que j'aimerais ça moins ressentir.
Pour être plus heureuse.

Des fois je me dis que le concept de bonheur c'est sur-évalué de toute manière.
Que de le rechercher autant c'est un peu égocentrique.
Symptomatique de notre époque aussi.

Puis.
Franchement.

Je me plains la bouche tellement pleine.

Des fois je me dis que je vais sourire de tout cela quand je vais être une très vieille.
Contente d'avoir vécu des tas d'affaires un peu folle.

Des fois je me dis que je ne veux rien regretter.

(...)

Puis.

Il y a les autres aussi.
Ceux qui rodent autour de moi.
Qui me touchent sans m'enlever.
Qui m'effleurent sans me faire frémir.

Le dieu comptable qui m’écrit encore.
Le gars de la terrasse aussi.
Avec leur approche lente et toute en détour.
Leurs envies de me revoir latente.
Que je partage relativement.

Sont fins.
Sont beaux.
Sont polis et bien élevés.

Puis le couple aussi.
Que je ne sais toujours pas trop quoi faire avec eux.

Puis j’ai soupé avec l’ex de la blonde de mon ex.
Qui veut me revoir mais que je ne sais pas trop encore si c’est mon genre physiquement.
Si cela peut même le devenir.
Va falloir que je le touche pour ça.

Puis il y a Sébastien qui semble aussi vouloir revenir cet hiver.

Puis.
Puis.

Quelques autres…
Aussi.




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