mercredi 2 novembre 2016

Comme ouvrir un pan de boite

Belle soirée vendredi.
Avec le dieu-comptable.

J’avais apporté des sushis, il s’occupait du vin, du dessert (que nous ne mangerons naturellement pas) et de faire un feu.

On a mangé assis, par terre, devant le foyer.

J’étais dangereusement en forme et j’étais contente de parler avec lui.
Après un trois semaines sans se voir.

Pas ennuyant. 
Il aime parler.

J’ai fini par enlever mes souliers et mes bas pour être plus à l’aise.
Naturellement.

On a mangé les sushis.
On a bu le vin.

Il a fini par faire glisser une de mes brettelles.
Pour le plaisir de voir mon épaule nue.

Je me suis étendue sur le tapis, les jambes plus près du feu.
Il a glissé délicatement ses mains sous ma camisole pour me caresser les seins.
C’était vraiment bon.
Très au fait.

Il ne manquait que la peau d’ours.
Pour que nous restions au salon.

(…)

C’était la nuit 3 avec lui.
Et comme j’ai toujours affirmé que le meilleur sexe était entre la première fois et l’habitude.
Que c'était toujours bonifié avec l'usage.
Ce fut encore le cas.

Avec cette impression que ce le sera encore plus dans quelques nuits.

Quand il se permettra d’aller au bout de ses envies.
Quand je me laisserais plus aller à être dans les miennes.

C’est un gars avec un sexe très viril.
Long, large surtout, doux beaucoup, dur tout le temps.
Le plus beau des compliments à me faire, qu'il m'a dit, quand j'ai baissé ses pantalons.
Surtout un beau défi de fellation, vu la circonférence.

Il exprime aussi.
Au lit.
Beaucoup.
Un vrai miroir en temps réel de son plaisir ressenti.

C'est excitant.
Avec ce beau potentiel de trash que les mots amènent souvent.

Au fait, c’est un dominant.
Qui aime m’entendre dire « encore ».
Qui commence à se permettre une prise solide sur mon corps.

Les premières fois, il me faisait un peu peur.

Parce que je sentais cette envie de domination et, quand tu connais à peine le nom de famille du gars,c’est un peu inconfortable disons.

Dur de le sizer vraiment.

Ce gars conservateur en finance.
Square pour vrai.

Comme bien des gens.

(…)

Il m’a texté le lendemain pour me dire qu’il observait que j’aimais bien cet aspect dominant chez un gars.

Que le sexe était, selon lui, un endroit où je souhaitais lâcher prise car je dirigeais pleinement ailleurs.

Ouais.

Genre.

M’a demandé s’il y avait des choses que j’avais envie d’explorer avec lui.

Lui, il y avait déjà des choses qu’il n’avait jamais faites de sa vie et qu’il découvrait avec moi.

Ça me surprend toujours un peu.
Avoir 50 ans et ne pas avoir tenté toutes les gymnastiques possibles au lit.

(…)

On s’est revu lundi soir.

Je suis arrivée chez lui relativement tardivement.
Il avait refait un feu et on a rejasé devant.

On a dû parler une bonne heure et demi avant de se toucher ou de s’embrasser.

C’est pas mal le patern qu'il impose.

Comme un long préliminaire de badinage.
Avant de passer au lit.
Pour du bon gros sexe hard.
Où il a consciencieusement mis en application mes envies d’explorer.

(…)

On a jasé ensuite.
Encore.

De politique américaine et de concept de couple.

Il est dans l’idée relativement rigide du monogame stable sans nuance possible.
Très vieux jeu pour ça.
N’a jamais côtoyé d’autres concepts.
Puis, c'est de même, parce que c'est de même.
Voilà.
Gars/fille.
L'homme est un animal avec des manières de faire innées.

C’est comme quand je lui parle de mon fils et qu’il m’a demandé comment ça marche dans un couple homosexuel.
S’il y avait un gars qui faisait la fille et l’autre le gars.

Hiiii.

On part de loin là.

Les polyamoureux pour lui c’est comme une secte qui se donne le droit de baiser tout ce qui bouge sans rendre de comptes.

Pour lui quand tu aimes quelqu’un, tu ne l’échanges pas, tu ne vas pas ailleurs, tu ne tentes pas des choses avec d’autres (même en couple) de peur que ça fuck la relation et que ça devienne un mode de vie nécessaire et vital. Genre quand tu commences des affaires de même c'est nécessairement l'orgie en groupe toutes les fins de semaine, rien de moins.

Les psychologues sont des pelleteux de nuages et son fils de 17 ans est peut-être un peu asperger et peut-être même un peu homosexuel mais il aime mieux espérer que ce ne soit pas ça que de demander ou d’ouvrir la porte de la communication avec lui. Et bon, tant qu’il ne devient pas une grande folle qui se travesti ce sera peut-être pas si pire, parce que ça, il est absolument pas capable, qu’il me dit avec un frisson. Ça et de le voir embrasser un autre gars.

No wonder que son fils n'a jamais rien dit encore.

Bref.

Le sexe est bon.


(…)

2 commentaires:

  1. Je me méfie des hommes qui n'aiment pas les homosexuels, qui n'aiment pas le sang menstruel (ce n'est pas son cas, tu l'as dit) et qui n'aiment pas leur mère. Il aime sa mère?

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  2. Oui, il aime sa mère et semble s'occuper de ses parents vieillissant.
    Dur de le définir.
    Le genre que j'imagine voter conservateur/libéral mais qui est péquiste.
    Ce gars qui dit que c'est pas à un homme de s'occuper d'enfants en bas âge (parce que c'est peu maternel selon lui) mais qui a dû le faire tout de même (garde partagée depuis que ses enfants sont tout petits).
    Mal à l'aise quand son fils lui fait des calins par contre...sans doute car il est rendu ado.
    Ses enfants sont mieux de pas étudier dans des secteurs qui ne "donnent" rien.
    Puis, payer pour étudier c'est normal...parce que sinon les jeunes iraient faire des études en théologie pendant des années sur le bras du système.
    Hiiiii...
    Me suis pas étendue sur le sujet et j'ai préféré m'étendre autrement...hahaha

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