J’aime penser mes relations comme des satellites.
En orbite les unes avec les autres.
Des astres, des météores, des planètes, des lunes
qui se croisent le temps d’une révolution, le temps d’un bref instant d’éternité.
J’aime penser que des fois on fait un bout de chemin
ensemble sur le même axe.
Avant de repartir vers une autre direction, pour un
autre cycle.
J’aime penser que des fois on va se recroiser, dans
nos univers.
En parallèle ou en fusion.
Mais se recroiser tout de même.
(…)
C’est ce que je vis avec Sébastien et avec mon ex
aussi.
Le père de mes enfants.
On a eu des orbites qui ont été les mêmes.
On s’est accompagné le temps d’une circonvolution.
Puis, on s’est éloigné.
Nos axes ont dévié autrement.
Vers un autre centre.
En exploration dans d’autres coins de galaxies.
Quelques fois, on se recroise, quelques fois on s’éloigne
encore.
Mais on ne se perd jamais de vu.
Plus ou moins flou, plus ou moins au focus.
À travers diverses lentilles.
Éternellement nous serons dans nos mires.
(…)
C’est ce que j’ai envie avec le géant.
D’être encore un peu dans le même univers que lui.
Pas encore prête que je suis de le laisser se perdre
dans les milliers d’étoiles possible.
Aux confins de l’infini des territoires.
De le laisser disparaitre dans un trou noir.
Aux antipodes.
Sans espoir, d’une certaine réflexion de ma lumière
vers la sienne
On s’est fusionné durant 6 mois.
Big bang improbable.
Nous avons oscillé en synchrone quelques temps.
On est maintenant sur des orbites différentes mais
qui ne se sont pas encore perdues.
On a frappé une roche, un ovni, un relent de queue
de comète.
Diffraction.
On a dévié, on dévie encore.
On erre en suspension parmi les particules d’émotions.
Nos lunes quotidiennes se sont perdues dans un vide
sidéral.
Puis vers des lunes bi-mensuelles.
Pour réévaluer le sens de notre route.
Pour faire le point.
Pour enligner ou non notre trajectoire.
Se recroiser, se décroiser.
Éternellement.
Toujours un peu.
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