samedi 12 novembre 2016

Dissonance cognitive 2

On est revenu sur mon voyage en France.

Sur ce que cela lui avait vraiment fait de me savoir là, dans les bras d’un autre qui m’aimait et que j’aimais aussi. Avec sa famille, ses amis, dans un mode couple.

Me savoir dans les bras d’un autre qui me baisait lui allait bien par contre.
Très.

Mais.

Il a mangé ses bas pour tout ce qui allait autour de ça.

J’aurais aimé le savoir à ce moment là mais il ne voulait pas m’en parler alors, pour ne pas me gâcher mon séjour. 
Pour ne pas que je porte ça en plus du reste.

Parait.

(…)

Ma copine Katia.

Qui me disait que ça faisait peur, ma manière d’être.

Pour un gars.


Autant de franchise et de transparence de ma part.
Sur tout et avec autant de simplicité et d’acceptation.

Parait que ça fesse, que ça confronte, que ça interpelle et que oui, ça fait peur.
Parce que les gens sont rarement comme ça.

Katia qui me dit encore que tous les hommes sont un peu trou de cul pareil.
Qu’il vaut mieux un trou de cul que l’on connait qu’un autre qui nous prendra dans le détour.

J’ai ri.

(…)

Suis-je en train de l’excuser?

(…)

J’ai toujours pardonné aux gens dans ma vie.
Aux hommes de ma vie surtout.

Sans doute parce que j’ai toujours compris et donné le droit à l’erreur.

Et.

Que c’est comme ça que tout le monde devrait fonctionner.
Pour que ce soit plus beau.

Parce que c’est humain de tomber.

J’aime aussi penser que cela m’a plus servi que nuit.
J’aime aussi penser que c’est une force de mon caractère et non pas une faiblesse.
J’aime aussi penser que ça oblige aussi les autres à devenir des meilleures version d'eux-même.

(…)

On ne se le cachera que peu.

Le sexe est puissant avec lui.

Nous y sommes sur la même longueur d’onde.

Dans les mots, les envies, les manières de faire, les façons d’aimer ça.

Je vois avec lui tout le potentiel de pouvoir réaliser encore plus de mes fantasmes.
Sans jugement, sans crainte et en confiance sur ce point.

Ce qui n’est pas si courant.

Et.

Cette simplicité, ce trash un peu, ce non jugement et cette même longueur d’onde sexuelle déborde aussi ailleurs.

Sur des vieux rêves d’hippies sur l’acide qui me taraudent et que je sais possible avec lui.

Voilà.

Si c’était ordinaire, sans doute que nous n’en serions pas là, hein?

(…)

Tout cela dit.

Je ne sais pas plus ce que cela va donner dans les faits.

Je recherche la quiétude intérieure.
Je ne sais pas encore comment l’atteindre.

Je suis loin d'être certaine que je vais pouvoir la trouver avec lui dans les parages.
Trop de choses dans ma tête pour être bien.
Trop de trucs dans mon coeur aussi pour m'apaiser.

Mais.

Je vais trouver.

(…)


Qui a dit que la vie était simple?

3 commentaires:

  1. Mais tu ne peux pas reprocher aux gens qui t'aiment de t'aimer... Et de s'inquiéter pour toi. Ce gars-là est dangereux et tu le sais. Sexe à risque... Menteur... Hypocrite... Les miracles n'existent pas et s'il arrive à changer ce ne sera pas du premier coup. Mais tu le sais déjà. Et t'es une grande fille. Tu fais ce que tu veux. C'est ta vie. Pis on va t'aimer pareil ;)

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  2. Et je sais que je suis directe... Mais c est pas méchant.

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  3. Je sais.
    Tout ça et même plus encore.
    Je comprends tout ce qu'on me dit, je l'entends, je me le dis moi-même.
    Je ne sais pas par contre si je vais avoir encore mal...parce que je sais tout ça justement.
    Puis avoir mal.
    Je l'ai aussi en ne le voyant pas.
    Dans un sens.
    Tout dépend sans doute des attentes...

    C'est pas si noir et blanc et c'est ça qui est dur.

    J'ai comme l'impression que c'est le passage obligé pour que moi je le laisse...en me sentant bien de cette décision.

    Je me demande si je peux le conserver comme amant trash, ou comme ami avec bénéfice ou comme je sais pas...si on pourra peut-être se conter nos histoires mutuelles et que ça fonctionnerait ou si au contraire ça va foirer parce que ce sera trop?...ou si on passe des bons moments en étant hyper transparents et en sachant très bien à quoi s'en tenir? ou si je lui donne un rendez-vous dans 6 mois...avec du temps qui aura passé et du travail sur lui...ou si on se donne une fin de semaine par mois pour le plaisir de se coller?
    Je ne suis pas obligée de décider ça maintenant de toute manière.

    Et je vais le diluer
    Avec d'autres.
    Puis, ce sera au plus fort la poche.
    Pour celui qui prendra la place sur les autres.
    Pour le moment, il n'y a personne en avance sur la ligne de départ.

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