Elle est étrange pour moi cette rupture.
Je n’arrive pas à en être vraiment triste.
Je n’arrive pas à m’ennuyer de lui pour vrai.
Elle me laisse, certes, vide de ses mots et de ses
bras…mais comme le vide d’un retour de vacances.
Un vide de changement de routine.
Ce petit gout de mort dans la bouche.
Mais
Même si je tente de repenser à toute cette histoire
en profondeur,
Je n’arrive pas à me sentir rejetée, à penser que c’est
parce que je n’ai pas été ceci ou cela, à prendre cela personnel.
Je me trouve hot pareil.
Belle.
Séduisante.
Désirable.
Intéressante.
Encore bien plus qu'avant cette rencontre.
Cette impression qu’il le pensait vraiment et que
même si c’était des mensonges, ben c'est rentrée pareil profond.
Parce qu'il y a des choses qui se feintent mal pareil.
Même en étant doué.
Parce qu'il y a des choses qui se feintent mal pareil.
Même en étant doué.
Et.
Je sais aussi tout ce que je peux donner à un gars.
La chance qu’il peut y avoir d’être avec moi.
Pour vrai.
Na.
(…)
J’ai envie maintenant de me faire séduire.
Tranquillement.
De prendre ce temps.
De laisser l’autre venir à moi.
Je me sens bien plus forte et confiante depuis que
je ne crois plus personne et c’est presque paradoxal.
Comme si c’est moi maintenant qui va mener le jeu.
Comme si en n’ayant aucune croyance dans les mots de
l’autre et même dans ses gestes, que cela m’apaisait enfin.
Comme si je n'avais plus d'attente et plus d'envie non plus d'aller quelque part.
Finalement.
Comme si je n'avais plus d'attente et plus d'envie non plus d'aller quelque part.
Finalement.
Il a fait de moi une géante pour vrai.
(…)
La seule chose que je crains c’est de m’ennuyer de
son format.
Pour vrai, il pogne ce gars presque uniquement à
cause de ça.
C’est d’ailleurs ce qu’il écrit en premier sur sa
fiche Tinder.
6,8 de pur bonheur.
Et de coucher avec un monument de chair.
Pour se sentir petite.
Se hisser sur la pointe des pieds pour l’embrasser.
Être dominée par cette masse.
Et, pour une fille comme moi, tout de même grande, et
qui a déjà été dodue dans sa vie…c’était extrêmement addictif.
C’était la première fois que j’avais ce sentiment-là,
d’être fragile physiquement.
Tellement que ça m’a fait passer par-dessus bien des
choses.
J’ai peur maintenant de comparer les prochains à son
auge.
Il ne le mérite vraiment pas, alors ça me ferait
vraiment chier que cela soit moins bon et qu'il me hante de cette manière.
Dans pas trop longtemps, je le sais.
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