Et?
Le géant?
Maintenant?
Maintenant?
Au retour de mon été au loin?
Bien…
Il est encore là.
Même plus là que là.
Et.
Toujours aussi géant.
Il est là avec ses 270 livres qui me rentrent dedans lorsque l’on fait l’amour.
Il est là avec ses 270 livres qui me rentrent dedans lorsque l’on fait l’amour.
Son 6’8 de masse intense.
Avec sa main qui fait toute la longueur de mon pied, qui
caresse d’un coup mes deux seins, qui font presque tout le tour de ma taille.
D’un mouvement de son bras, je suis couverte de la tête aux pieds.
Pour la primitive en moi, qui a ce besoin d’être
entourée, viscéralement, c’est bon.
Très bon.
Il est là aussi avec son écoute et sa sensibilité.
Avec les mots qu'il est capable de trouver.
Au bon moment.
Avec sa transparence aussi.
Qu'il découvre avec moi.
Dans ce plaisir que tout peut se dire.
Avec le corps de l'autre contre le sien.
Mon voyage en Bolivie nous a rapprochés dans cette hâte de nous retrouver après 5 semaines loin l’un de l’autre.
Il est là aussi avec son écoute et sa sensibilité.
Avec les mots qu'il est capable de trouver.
Au bon moment.
Avec sa transparence aussi.
Qu'il découvre avec moi.
Dans ce plaisir que tout peut se dire.
Avec le corps de l'autre contre le sien.
Mon voyage en Bolivie nous a rapprochés dans cette hâte de nous retrouver après 5 semaines loin l’un de l’autre.
Dans ces échanges de textos qui ont libéré des
mots et des émotions comme seule l’écriture le permet.
Qui nous ont fait nous
coucher sur papier.
Plus nus que nus.
Plus nus que nus.
Mon séjour en France, avec un autre, a fait de nous
des amoureux.
A fait de nous un couple qui se questionne,
s’interroge et chemine ensemble dans les dédales des plaisirs, du désir, des fantasmes et des émotions.
Nous avons tout partagé.
Ou presque.
Ou presque.
Il a laissé à découvert son côté voyeur.
A laissé ses fantasmes de me partager avec un autre remonter à la surface.
A laissé ses fantasmes de me partager avec un autre remonter à la surface.
Il a assumé
cette forte envie présente dans son univers érotique.
Il a découvert à quel point il aimait ça.
En ta.
En ta.
Pour vrai.
Même pas pour me faire plaisir.
Je le sais, j’ai testé, sondé, demandé, vérifié.
Mille fois plutôt qu’une.
J'ai avancé doucement.
En étant certaine de chacun de mes pas.
J'ai avancé doucement.
En étant certaine de chacun de mes pas.
Et.
Impudique comme pas une, j’ai partagé.
Impudique comme pas une, j’ai partagé.
J’ai exhibé et montré toutes les cartes.
J’ai étalé mon jeu sans artifice.
Avec la certitude que ce serait bien reçu.
En enrobant de mots, d’amour, de présence et de
dialogues.
En l’écoutant.
En m’écoutant.
En écoutant Sébastien aussi.
En m’écoutant.
En écoutant Sébastien aussi.
En tentant de ne laisser personne avoir mal.
Même pas moi.
Pas à pas.
Avec la certitude que c’était ce qu’il fallait
faire.
Que c’était la seule avenue que je pouvais
emprunter.
Pour que ce soit bien.
(...)
Je lui ai envoyé des photos, des vidéos.
Avec l’accord de Sébastien.
Avec qui tout n’était que transparence.
Des trucs full sexe.
Full cochon.
Il en a redemandé.
Je lui en ai redonné.
Tout cela nous a nourri puissance 1000.
Sexuellement et émotivement.
Amoureusement.
Intéressant de tellement de manières.
(…)
Ça n’a pas toujours été si simple par contre.
Sébastien sentant bien que je n’étais pas avec lui à
100%, tout le temps.
Sentant surtout que je ne voulais pas l’être, avec
lui, à 100%, tout le temps.
Sentant aussi qu'il nous nourrissait plus que le géant le nourrissait.
Sentant aussi qu'il nous nourrissait plus que le géant le nourrissait.
Cette dualité à savoir qui était le chum et qui était
l’amant.
Clair pour mon géant, un peu moins pour Sébastien.
Pas si simple de gérer les émotions de tous dans un
chemin si atypique.
Cette sensibilité du géant aussi de me savoir dormir
dans d’autres bras.
De me savoir vivre autre chose qu’un vulgaire trip
de cul.
Cette certitude de Sébastien que c’était vers le
géant que j’allais revenir.
Qu’il était mon port d’attache.
Celui dont les bras m’empêchaient de sombrer.
Et.
Tout de même.
De réaliser la chance que j’avais.
D’être autant aimé et désiré.
Par ces deux hommes.
Merci à eux.
Pour tout ça.
Pour tout ça.
En effet, vraiment très spécial. Avoir un mari et un amant, c'est commun et ça implique tromperie et mensonges. Mais avoir deux amoureux et ne rien cacher ni à l'un ni à l'autre et continuer à être aimée par les deux, me semble que c'est assez exceptionnel. Et heureux. Je comprends la gratitude que tu éprouves. Faut quand même te congratuler. Fallait oser, tu l'as fait. Et au final, malgré que de temps en temps tu écrives douter de toi, faut du culot et une très bonne estime de soi (ben oui, t'en as une!) pour oser se lancer tête baissée (et pas seulement pour donner des pipes) dans des amours multiples avec des hommes tous les deux intéressants.
RépondreSupprimerDis Laurence... et tout ce beau monde, il a accès à ce blogue? Il y a quelque chose d'exaltant à cette transparence : la vérité toute crue, toute nue.
RépondreSupprimerDes fois, j'envoie les textes que je pense susceptible d'être partagé avec eux...des fois je leur lis aussi...mais non, ici ils ne viennent pas lire.
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