mercredi 5 octobre 2016

Non mais...

Puis.

Je me questionne aussi
.
C’est quoi cette idée de vouloir le couple à tout prix?

Et de voir le célibat comme une tare, un échec.

De penser que si l'on est seule c’est que nécessairement personne ne nous trouve assez bonne/fine/belle/désirable pour l’accompagner.

Pourquoi il faut se caser? Se trouver un autre que soi à tout prix?

Pourquoi c'est uniquement dans les yeux d'un mâle que je pourrais exister?

Ne pourrais-je pas me suffire à moi-même?

J’ai des amis, des enfants, des collègues de travail, des amants autant que j’en ai envie.

J’ai des amies pour aller marcher, d’autres pour voyager, des copains pour jaser des soirs de temps et même pour me coller en cuillère en me flattant les cheveux pour m’endormir si ça me chante.

J’ai un ex pour partager l’éducation de mes enfants, la gestion de la maison et qui s’occupe de faire réparer la voiture, un amant en France pour m’appeler chérie tous les soirs et pour me texter des cœurs de temps en temps…et chez qui je peux même débarquer si l’envie me prend.

J’ai des parents, des gens que j’appelle même mes beaux-parents, une belle-sœur, deux beaux-frères et des tas de soupers d’ex famille dans laquelle j’ai encore et j’aurai toujours ma place.

J'ai des sous, un emploi stable que j'aime, un corps qui me sert bien, des projets en devenir, des défis que j'ai envie d'accomplir.

Je suis capable et j'ai même envie de voyager seule, j’ai aussi une fille avec qui je vais repartir cet été dans un autre coin du monde et un ainé homosexuel pour lequel je serais toujours la femme de sa vie.

Bref.

Veux-tu bien me dire pourquoi je cherche à m’établir dans une structure qui n’a pas encore fait la preuve de son potentiel de bonheur universel?

Veux-tu bien me dire pourquoi j’ai cette quête de l’Homme? Avec un super H?

Mon féminisme moderne qui m'habite se demande bien pourquoi je vois le couple comme un but à atteindre et pourquoi je cherche tant un homme pour m’apaiser.

Vais faire ça toute seule comme une grande.

Faut croire que nous sommes encore des néanderthaliennes et que 50 ans de révolution féministe ne nous a pas encore fait rentrer cette idée que l’on peut être seule et heureuse.

Pas roulée en boule au fond de son lit et pas non plus en hermite dans une grotte.

Seule mais avec d’autres.
De temps en temps.

Par choix.

Et m’amuser.
Pas en attendant l'arrivée du messie.

Non.

M'amuser parce que c'est comme ça que ma vie est.

Non mais.

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