lundi 21 mars 2016

Comme un diamant

Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi belle dans les yeux d’un homme.

Longtemps qu’un homme n’avait pas autant, et sans pudeur, exprimé son envie de moi.

Longtemps que je n’avais pas eu autant l’impression de correspondre.

 (…)

J’avais le corps de ses fantasmes.

Les seins comme il les imaginait depuis la première fois qu’il m’avait vue.

Le premier gars à insister pour que je ne me couvre pas, parce qu'il parait que couvrir un corps de rêve, c'est vraiment dommage.

À vouloir me voir marcher nue.

À me trouver aussi magnifique au petit matin.

À le dire autant, de tant de façons différentes.

Je me suis sentie désirable dans ses mots, dans ses yeux, dans tous les gestes qu’il portait vers moi, dans cette envie qu’il avait que je ne parte pas, de rester éveillé le plus longtemps possible pour savourer ma présence dans son lit, de me caresser sans fin, de m’embrasser dès que ma peau passait près de son visage.

Un des premiers hommes que je crois depuis un bout.

(…)

Des fois, dans la vie, on trouve des trésors à des endroits bien cachés, dans des recoins inattendus.

Chez cet homme, ce géant, que je ne trouve pas particulièrement beau, qui n'est pas vraiment mon genre, dont le corps est démesuré, hors normes, j’ai trouvé un des meilleurs amants que j’ai eu depuis longtemps.

J’en suis la première étonnée.

La beauté d’un corps c’est définitivement overrated dans l’attirance et le désir.

Et, sur-estimée dans le plaisir que ça peut procurer dans un lit.

(…)

Un gars qui sait vraiment bien caresser, un gars qui lèche les seins et le sexe comme rarement un gars a aussi bien fait.

Enfin, pour moi.

Un gars hyper attentif qui dégage ce plaisir si évident, cette envie aussi forte dans cette impression intense que ma jouissance était presque pour son plaisir à lui, avant tout.

Authentique.

J’étais délicieuse de partout.

Définitivement.

Un homme doué.

(…)

À elle seule, une de ses mains couvre mes deux seins.

Une de mes fesses se glisse aisément au creux d'une seule de ses mains.

Ses mains.

C'est fou.

Je ne me lasse pas de les voir sur moi. 

C'est ultra érotisant.

Lorsqu’il me tient la hanche, il y a comme un truc qui tressaille dans mon ventre.

(...)

Il me soulève d’un seul bras.

Je mesure 5'7, je pèse 128 livres.

Je n’ai pas été toujours aussi mince et je demeure une grosse dans ma tête. Mais c’est la première fois de ma vie que je me sens autant minuscule.

Aussi fragile.

Enfin, avec lui, j’ai encore de la marge!

Cette impression de dormir dans les bras d’un ours.

(…)

Il m’a fait jouir.

Avec sa langue.

Souvent.

Un record pour moi.

Une des premières fois que j’ai autant d’orgasmes en une seule nuit.

Enfin, je ne me souviens pas de la dernière fois.

Et ses doigts immenses qui me pénètrent.

Définitivement.

Il sait y faire.

(...)

C’est pas un gars facile.

Il me l’avait dit et m’a redit ce que ça signifiait vraiment en me massant au coin du feu.

Depuis quelques années, il n’a pas d’érection totale avant quelques fois avec une fille. Il est timide du sexe comme il dit. Que ça n’a pas rapport avec le désir mais que c’est comme ça pour lui. Qu’il a déjà consulté, qu’il en jase avec ses chums de gars, qu’il le prend relativement bien mais que des fois, les filles, se sauvent.

J’ai quelques amis qui ont ça aussi ou qui ont eu des épisodes comme ça.
M’en ont souvent parlé de cette subtilité de la mécanique masculine.
Déjà aussi eu un chum à la bandaison aléatoire, les premiers temps de fréquentation. 

Il est tombé sur la bonne fille pour comprendre ça.

Je vois tout à fait ce que c'est, je connais, je ne le prends pas du tout personnel, ça ne m’inquiète pas et je m’en fiche pas mal, dans un sens, vu la manière dont il compense.

Puis, il a bandé un peu pareil…parait que c’est parce que je mets vraiment le sexe à l’aise.

(…)

Il m’appelle « ma belle ».

Me couvre de son regard.

Sa façon de m’embrasser m’excite.

De me tenir.

De me prendre.

De m'enrober de chaud et de puissance.

J'ai eu envie de rester longtemps sous les draps avec lui.

Parce que c'était simple.

Drôle, sans artifice.

Parce que c'était agréable bien plus que dans un trip de cul.

Un beau temps de qualité.

Dans un moment où j'en avais bien besoin.

(…)

J'aime penser qu'il n'arrive pas dans ma vie pour rien.

Ce géant.

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