vendredi 16 décembre 2016

De la suite des choses...

Et ce fut…

Très érotique.

Attentif vers mon sexe, le dieu comptable est un homme habile.
Beau préliminaire vraiment.

Il avait tout préparé.
Dans l’éclairage feutré de sa chambre.
Sur ses draps blancs.
La débarbouillette chaude, la serviette, la lame neuve, la mousse, le bol d’eau pas loin.

Et cette impression qu’il touchait à un acte tellement intime.
Être à l’aise avec lui.
De le laisser faire.
Et voir ses mains travailler.
Sur moi.

Et boire du vin en même temps.

Et jaser avec lui.

Et rire.

Comme souvent.

Avoir hâte à la suite.

Le savoir aussi excité que moi.

Puis la suite qui est venue.

Se coller après, jaser encore, me rhabiller, repartir.

Un jour je vais finir par goûter ton café du matin, que je lui ai dit.

Tu te sauves tout le temps, qu’il m’a répondu.

Je l’ai embrassé.

On se redonne des nouvelles qu’on s’est promis.

On va se revoir, que l’on sait.

(…)

Dans le stationnement, devant chez lui, le géant m’attendait.
Il revenait du nord.

Il s’est penché vers moi à travers ma vitre baissé.
- il est venu dans ta bouche? »
-Oui, et sur la joue…
Il m’a léché la joue avidement.
-shit, suis déjà bandé, qu’il m’a dit.

Je suis sortie de la voiture, il a glissé ses mains sur mon sexe.
Debout, dehors, sous la neige qui tombait, il m’a caressé.

Nous avons monté rapidement les escaliers vers chez lui, nous sommes déshabillés en vitesse, il m’a couché sur son lit pour me lécher.

Langue experte s’il en est une, inlassablement, il m’a fait jouir.
J’ai mouillé son lit, ses doigts, ses mains jusqu’à ses coudes.

Il s’arrange toujours pour que je jouisse copieusement.
Je m’arrange toujours pour qu’il vienne aussi copieusement.

Parce que son orgasme m’excite encore plus que tout le reste.

Il s’est étendu ensuite.
Contre moi.
M’a demandé comment avait été ma soirée.

Je lui ai raconté.

Il a rebandé immédiatement.
M’a prise par les hanches pour me pénétrer.
Solidement.
Du genre à laisser le bas des reins en compote.
À faire bouger le lit dans la chambre.
À se retenir pour ne pas rentrer dans le mur.

Il a jouit en moi.
Et.
On s’est endormi comme ça.

Toute la nuit, il m’a serré fort.
M’a dit qu’il avait encore le gout mais que son corps n’en pouvait plus.
Repue je dormais de toute manière.
Dans des demi-sommeils, je l’ai sucé un peu, il m’a caressé, on s’est rendormi.
On a refait cette séquence quelques fois.

Du sexe dans la brume de rêves.

Contre l’ours.

(…)

L’univers des fantasmes me fascine.
Ce qui fait jouir l’un, ce qui excite l’autre.

Ce qui m’excite.
Ce qui l’excite.

Des choses nouvelles.
Qui arrivent maintenant dans ma vie.
Pour lesquelles je suis prête.

Dans cette évolution des plaisirs.
Dans cette connaissance de moi.
Qui vient avec l’âge.

Dans cette idée aussi que tout se fait, sans jugement, sans conventions à suivre.
Dans cette urgence d’essayer.
Surtout.

C’est nouveau aussi pour le géant.
Qui se découvre des envies latentes.
Qui se permet surtout de les suivre.

C’est peut-être là le secret de sa vitalité sexuelle avec moi?

Cette liberté de dire et de faire ce qu’il a toujours eu envie.

Se permettre le désir et tout ce qui vient avec?

Don't know vraiment.

1 commentaire:

  1. C'est déjà un trip à trois sans vous être formellement rencontrés! Fascinant tes histoires!

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