mardi 13 décembre 2016

Couper court

Soirée avec le dieu-comptable ce soir.

J’ai envie de le voir.
Cet amant bi-mensuel.

Il a envie de raser mon sexe et cette idée m’excite.
Il m’a texté ça la semaine dernière.

Et.

Ça doit bien faire mille ans qu’un homme ne s’est pas proposé pour le faire.

Je ne me rase pas souvent complètement.
Je coupe court, j’épile mais je me mets rarement aussi complètement à nu.
Je ne trouve pas ça tant esthétique et je déteste la repousse.
Puis j’aime bien le poil aussi chez un autre dans cet aspect plus brut, plus nature, plus primitif des corps.

Mais.

Un homme qui me rase, j’adore.
Comme un homme qui me mettrait du vernis sur les orteils.
J'adorerais aussi.

Cette attention douce qu’il porte alors à mon sexe.
La concentration qu’il y met.
Les yeux et la bouche si près.
Sentir son souffle en même temps qui effleure.
L’eau qui coule.
La mousse.
La sensation de la lame.
Mon corps dans cette attente qu’il y glisse sa langue, son doigt.
Le savoir vigilent de faire de la belle ouvrage.
Devoir faire attention.

J’aime un homme attentif qui travaille de ses mains.

Et.

M’obliger alors ce lâchez prise et cet abandon.
De laissez faire un autre.

On prendra des photos avant/après qu’il m’a annoncé.

(...)

J’irais rejoindre le géant après.

Pour lui faire profiter aussi de ce doux de mon sexe.

Pour me sentir encore cette perle dans un écrin.
Pour dormir dans des bras qui ne me lâcheront pas de la nuit.

Puis surtout parce que ça le/me/ nous excite.


Soyons honnête.

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