lundi 9 mai 2016

De l'art de faire chier.

Je me suis pognée solide.

Avec l’ami français de Sébastien.

Celui qui textait avec moi.

Comme approche éventuelle à un développement coquin, pour cet été.

Quand, entre autre, il a commencé à parler de québécoiseries pour définir certains de mes mots.

Après une blague sur la poutine (soupir).

Lui qui n’a jamais mis les pieds ici.

Hautain et prétentieux comme certains Français peuvent avoir le secret.

Le gars qui a inventé l’eau tiède et qui va me faire l'honneur de partager la recette avec moi.

Tout de lui me tapait sur les nerfs.

L'épilation totale de son corps au laser.
Ses commentaires et sa vision de son voyage en Chine.
Sa vision du sexe.
Les photos qu'ils m'envoyaient.
Son admiration pour son maitre, disciple de Jackie Chan, sur les traces de qui il marchait
Même son utilisation du mot conchié me faisait lever les sourcils.

Fouillez-moi pourquoi, mais.
Il me tapait sur le système solide.

Bref.

Me suis hérissée.

Suis devenue tigresse.

Baveuse.

Comme je peux l’être quand on me chatouille trop.
Et qu'on semble attaquer ma québécitude.

Puis, franchement, j’ai d’autres chats à fouetter.
Et des envies de perdre mon temps ailleurs.

Parait que ça l'a déçu.
Que je sois si péremptoire et pleine de jugement.

Comme sa perception de moi m'importait peu.

Lui ai répondu que je m’en fichais éperdument, de sa déception.
J'ai failli dire que je m'en calissais, mais j'ai eu peur d'être mal comprise! 


Fin abrupte des techniques d’approche.


On trouvera bien autre chose pour se divertir au mois d’aout!

;)

4 commentaires:

  1. J'ai des suggestions si elles sont bienvenues. ;-)

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  2. Hérissée contre un gars sans poil? Tu as bien fait!

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    1. En effet, c'est pas avisé prendre la chroniqueuse à rebrousse poil. Y'a risque de se prendre aux cheveux. ;-)

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