lundi 9 mai 2016

Comme du pain blanc, cette tranche de.

Samedi.

Nous sommes allés prendre l’apéro chez une copine.

Celle qui a le chalet au bord du lac.

C’était bien.

Simple.

Mes copines ne jugent les hommes de ma vie qu’à l’auge du bonheur qu’ils me procurent.

Et, de la gentillesse qu’ils me démontrent.

Le reste, elles s’en fichent bien.

Je fais la même chose pour les hommes qui les accompagnent.

Mais.

J’ai senti le clash.

Un peu.

J’ai souri.

Mon géant, gars de char, un peu pataud, me fait sourire souvent.

Il est attendrissant pour vrai.

Debout....

...couché?

Il est redoutable.

(…)

Sur le retour.

Vers minuit.

Il s’est arrêté sur le bord de la route, dans une clairière.

Avec ce trop plein d’envie de me faire l’amour.

La « sieste » de l’après-midi n’ayant pas été suffisante.

Puis, je lui faisais tout de même une fellation pendant qu’il conduisait.

Sur des routes de couleuvre.

C’était limite répréhensible.

On est passé derrière les rideaux.

Sur les coussins et les couvertures qui peuplent l'arrière du Délica.

Pour du sexe sale, comme on dit.

Très sale.

Tellement que mon corps prendra deux jours à s’en remettre.

Et encore.

Me reste quelques souvenirs au creux des reins.
Quelques marques sur les fesses.

On devait aller rejoindre des amis à lui.
Pour une fin de party.

On a préféré rester dormir dans la van.

La porte ouverte pour avoir du frais.

Le bruit de la pluie sur le toit.

Le bruit de la foret qui entoure.

On s’est écroulé.

Repu.

Plein l’un de l’autre.

Heureux pour vrai d'être là.
Sur le bord de cette route.
Au chaud dans nos bras.
Dans cette improvisation qui nous ressemble.

Il s’est rhabillé au petit matin.

S’est mis au volant.


« Reste couchée, ma belle.

Je vais nous ramener au chalet et on continuera à dormir là-bas. »

On a refait l’amour paresseusement, en arrivant.

Pour se rendormir ensuite tout l'avant-midi.

5 commentaires:

  1. Il n'y a aucun doute, tu dois te sentir full désirée. Et pour une femme, c'est encore plus planant que de désirer. (Oh! Mais dans quoi je m'embarque là, avec ces jugements à l'emporte-pièce!😏)

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  2. Pour vrai et on ne le dira pas pour vrai...��..Mais si j'analyse froidement et lucidement tout l'attrait de cette relation...et Freud aimerait bcp ça...il y a cette quiétude que m'offre la force de son désir.
    S'il ne dit pas 20 fois dans une nuit que je suis crissement belle, il ne me le dit pas une seule fois. Je ne suis pas juste belle je suis...la huitième merveille du monde...rien de moins. Je l'aime pour ses mots et pour cette facilité à me le dire...il me rassure et m'apaiser ....ça me pousse à avoir envie d'être encore plus pour lui. Je vais jamais pouvoir lui rendre tout ce bien qu'il me fait...le jour qu'il m'a dit fermement de ne pas couvrir mes seins avec mes mains...il n'a pas réalisé qu'il m'avait dans son lit pour un bout!

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  3. Il y a des hommes qui ont ce talent naturel de renforcer l'image érotique d'une femme! Ils sont assez rares, je dirais, du moins selon ma petite expérience personnelle.

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  5. Je suis une fille insécure. Qui doute beaucoup de l'autre. Avec lui, je ne doute pas...de rien. Juste ça c'est reposant. Je sais qu'il me désire, qu'il m'aime, qu'il a envie de dormir avec moi toutes les nuits, qu'il me voit dans sa soupe, qu'il est bien...enfin pour le moment.;)
    C'est reposant pour moi.
    Agréable aussi.

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