jeudi 9 février 2017

Tentative de décortiquer

C’est beaucoup.
Presque trop.

Dans ma vie.

Trop de quotidien.
Trop de présence jour et nuit.
Trop en mode couple.

Il me dit qu’il m’aime trop de fois par jour.
On fait l’amour 2-3 fois par jour/nuit.

Je vais manquer d’air bientôt.

Et j’ai de la misère à en demander, de l’air, dans ma peur de blesser l’autre.
Parce que je ne sais pas trop comment faire, pour bien faire.

Quelques nuits seule.
Quelques soirées à moi.
Moins de géant dans ma vie.

Parce que j’ai de la misère à le caser dans mon monde.
Parce que je n’arrive pas à l’intégrer dans mon univers.
Parce que j’ai peur de la routine, de l’habitude, de la lassitude qui vient souvent avec.
Parce que j’ai besoin de lui mais aussi des autres, pour trouver un équilibre.

Il ne comble pas tout.
Je le sais.
Je le sens.

Mais.

Il me manque dès qu’il quitte.
Il est trop dès qu’il arrive.

Puis.

Dès qu’il se retire un peu.
Dès qu'il me texte moins.
Dès qu'il ne me serre pas dans ses bras toute la nuit.


Je panique.
Je spin.
Je pense que c’est la fin.

Va me falloir travailler sur moi.
J'le sais.

C’est un gars qui ne me va pas.
Je ne sais pas trop si je l’aime.
Je ne sais pas trop ce que je fiche avec.

Mais.

Je ne veux pas qu’il me laisse.
Je ne veux pas le laisser.
J’ai envie de ses bras et des projets avec lui.
J'ai envie de lui encore beaucoup.

C’est étrange.

(…)

Je quitte, début mars, 10 jours, pour aller rejoindre une copine en poste à la Barbade.
Avec mon dernier fiston et mon ex.

Le géant va quitter ensuite pour aller skier dans l’ouest, y voir des amis et son ex qui y sont.

Je vois le gars de la terrasse la semaine prochaine.

Il m’a texté, à son retour d’un voyage de vélo en Afrique du sud.

« Je.
Tu.
On? »

Ok, j’ai répondu.


Simple de même des fois.

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