mardi 14 février 2017

La vie, c'est simple quand on décide que ce l'est.

C’est simple.
Presque trop.

Tout est presque trop simple.

Suis allée voir le gars de la terrasse.
Lundi comme prévu.

Souper sympathique comme toujours.
Sushis et vin, ce qui est une recette éprouvée des soupers pré-baise.

Il m’a embrassé vers la fin du repas.
Debout dans sa cuisine.

On a continué à manger et à jaser.
On s’est ré-embrassés.

Je l'ai pris ensuite par la main et je me suis dirigée vers sa chambre.
Dans cette envie que j’avais d’être étendue.
Je connais le chemin.

C’est lui qui m’a déshabillée le premier.
Pour s’agenouiller ensuite au pied de son lit pour me lécher avidement.
Mes jambes sur ses épaules.
Offerte à sa langue.
Il me fixait des yeux en me goûtant consciencieusement.

Très sexe.

Il a jouit trois fois sur moi.
Les yeux dans les miens.
Après que je lui ai demandé de venir dans ma bouche pour que je l’avale.

Très cochon vraiment.

Dans les regards et dans les quelques mots.
Les miens aidant sans doute les siens à naître.
Car les mots cochons, au lit, ont souvent besoin d’aide pour s'accoucher.
Pour se donner le droit d'être dit.

Je l’ai massé avec de l’huile,
Il a fait la même chose.
Sur mes fesses.

Attentif, il aime mon cul.
Beaucoup.

Puis.

On a mangé le dessert au lit.
On a ri.
On s’est collé.
On a jasé.

De tout, de rien.
Conversations de lit après l’amour.
De nos rencontres sans jamais de lendemain, aussi.
Sans cette obligation ou certitude de se revoir.

Et.
C’est un calineux.
Qui embrasse et flatte beaucoup entre les fois.
Comme un vieux mari.
Tendre.

Il me plait bien.
Ce gars de la terrasse.

Puis.

Je me suis rhabillée.
Vers 11 heures.

Suis allée rejoindre le géant.

Qui avait été faire un tour aux danseuses.
Tant qu’à devoir souper, il était allé souper là.
Il me l’avait dit.

D’imaginer ses mains sur le corps d’autres femmes m’excite vraiment.
C’est nouveau ça pour moi.
Différent comme fantasme.
Je savoure ce plaisir d'imaginer et que ça me remue le dedans.

On s’est retrouvé chez lui.

Comme d’habitude.

Il m’a ouvert la porte, nu et bandé.


Pour me prendre vigoureusement dans toutes les positions possibles.

Les voisins du bloc à côté ont dû m’entendre aimer ça. 
Jusqu’à en perdre la voix.

Et de me coller ensuite.
De m’ensevelir d’amour.

Il devait être deux heures du matin.
« je suis tellement fatigué, qu’il me dit, mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir envie de toi et de te caresser pour que tu te fondes en moi ».

Alors, il a fait ça toute la nuit.

Se fondre en moi.
Me fondre en lui.

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