mercredi 13 janvier 2016

Less is more

Et puis.

Franchement.

À quoi je m’attends.

Que tous les hommes que je rencontre me fassent frémir?

Que je les séduise tous?

Pourtant je ne donne pas grand chance aux coureurs pour que cela puisse arriver.

Je trouve.

Dans ma tête, il y a trop.

Il y a Sébastien, naturellement, et cette relation que je n’arrive pas encore à trop définir et à saisir. Cette relation dont la suite est imprévisible et qui continue de me sortir de ma zone de référence.

Il y a aussi cet autre ex qui n’est jamais complètement sorti de ma vie et qui me hante encore régulièrement. Comme une histoire jamais fini dans cette douloureuse défaite amère du cœur sur la tête et qui me fait encore pleurer un peu si j’y pense trop.

Il y a une maison que nous allons mettre à vendre la semaine prochaine. La mienne, ma maison de rêves, celle dans laquelle je devais vieillir et y recevoir mes petits-enfants. Fin d’une étape de ma vie que j’ai tellement aimé. J’y suis prête, contente même, mais cela me fait un peu pleurer pareil si j’y pense même pas trop.

Il y a ce fils ainé qui va aller probablement étudier en Suisse pour quelques années. Ce fils miroir. Celui qui me comprend sans mots car nous sommes si semblable. Je me refuser d'y penser car je me refuse à être triste de ce départ.

Il y a un éventuel achat d'un triplex et un déménagement vers Montréal. 
Excitant.
Très.

Il y a une maitrise à finir impérativement d’ici deux mois. Fin de ce long chemin de croix que j'ai entamé il y a plus de cinq ans.

Il y a quelques soucis de santé à aller faire vérifier. Cet héritage de grains de beauté que je surveille avec de plus en plus d'appréhension depuis quelques années.

Il y a un voyage avec deux de mes enfants et leur père, cet été, au Pérou et en Bolivie, pour un mois. Beau projet qui nous stimule mais qui est encore une idée que je dois justifier à la terre entière, ou presque.

Enfin.

Il y a pas mal, je trouve, avec les copains, la famille, les enfants et le travail.

Je ne me plains pas.
Loin de là.
 
Mais no wonder qu’il y ait si peu de place pour quoi que ce soit de plus.

4 commentaires:

  1. En effet, plein d'immenses changements un peu tous en même temps. Vendre la maison, en acheter une autre,laisser partir un enfant au loin, la maîtrise, un autre voyage, Sébastien qui s'en vient et les grains de beauté par-dessus le marché. Et je suppose que tu as un job en plus de tout ça, et de la lessive à faire et la cuisine de temps en temps? Ben coudons. C'est une vie occupée ma chère. Les amants, tu n'as peut-être plus de place en effet.

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  3. Et alors, le bel amoureux français est chez toi?

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