Et puis.
Je me suis
sentie bien puérile.
Bien peu
compréhensible.
Un peu bébé.
Un peu trop
sensible.
Un peu trop
complexe.
Un peu trop
drama queen.
(…)
Puis, il m'a
écrit.
Longuement.
Et j'ai répondu.
Longuement.
C'était beau et
encore moins simple.
Il m'a écrit son
envie de me revoir, ce compliment paradoxal qu'il me faisait de vouloir plus
que du sexe avec moi, que tout ce que cela voulait dire de cette envie que je
sois juste à côté de lui, qu'il avait toujours donné "aux femmes de sa
vie" jusqu’à ce qu'il me rencontre parce que je le mettais KO avant qu'il ne
puisse le faire. Il m'a écrit l'importance des moments que nous passions ensemble,
intimement lié à tout jamais à cette ville qu'il habite depuis quelques mois.
J'ai répondu en
expliquant un peu ma fragilité, en m'excusant aussi de ma densité.
Naturellement.
Je ne suis pas
certaine que j'ai vraiment compris. Je ne suis pas certaine que lui aussi a
vraiment compris. Je ne suis pas certaine que nous disions vraiment le fond des
choses.
Il manquait la
voix et les yeux pour se faire parler les silences.
(…)
Et j'ai repris
mes esprits.
Et, un peu de recul aussi.
Et, un peu de recul aussi.
Tout cela n'avait
pas de sens si on revenait au sens premier de cette relation éphémère qui ne
demandait, au fond, que de lâcher-prise.
Nous étions en
train de nous expliquer les émotions, de nous creuser les sentiments, de nous
décortiquer les ressentis. Nous étions comme des gens qui se construisent un
couple et qui veulent que ça marche à tout prix.
Tout cela ne
servait à rien dans une relation qui se voulait simple au départ.
J'ai arrêté de
tenter d'analyser.
Ou j'ai tenté d'arrêter d'analyser (au choix).
Ou j'ai tenté d'arrêter d'analyser (au choix).
Me suis secouée
un peu l'estime et le ressenti, j'ai joué dans mes plates-bandes internes, j'ai
désherbé des malaises.
Et, si tout cela ne faisait pas mon affaire…j'avais juste à
arrêter de le voir, pas plus compliqué que ça, de toute manière. Me suis-je dis.
Mais.
J'aime les fins
plus romantiques.
J'aime les histoires plus achevées.
J'aime les histoires plus achevées.
Et, il reste encore
6 semaines avant son départ et le mien.
C'est
naturellement trop.
C'est naturellement peu.
C'est naturellement peu.
J'ai décidé.
On ne coupera pas les cheveux en quatre et on va lâcher prise.
On ne coupera pas les cheveux en quatre et on va lâcher prise.
On va arrêter de
tout réfléchir en mettant tous les filtres possibles.
Et…il a un autre
ami qui arrive cette semaine.
Suis vraiment curieuse.
Indéniablement.
Tu sais que mon blog est rendu privé, si tu as envie de continuer à me lire, envoie moi ton courriel. Sinon j'ai un projet plus littéraire et moins personnel sur antistatique.blogspot.com
RépondreSupprimersaheegagnon@gmail.com
RépondreSupprimerCurieuse, tu dis? Bon, tu fais bien de vivre le moment présent. Si tu as de la peine plus tard, tu géreras en temps et lieu. Passionnante, votre histoire!
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
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