Et.
Nous y sommes encore.
Dans cet ensemble.
Car, on y a greffé des tas de trucs.
Une vie quotidienne dans la même maison.
Des soupers avec des amis.
Des projets de voyages.
Il me fait à déjeuner le matin.
Parce que sinon je ne mange pas vraiment.
Et.
Parce qu’il est dans la cuisine avant moi.
Une tranche de pain et de la confiture.
Il en fait une à mon fils aussi.
Qui se force à la manger pour lui faire plaisir.
Car, lui comme moi, le matin, on ne mange pas vraiment.
Il va sortir mon vélo du garage.
Bonne route bébé chat qu’il me lance invariablement lorsque je quitte.
En m’embrassant toujours.
Il n’oublie jamais de m’embrasser.
Deux fois plutôt qu’une.
Et une troisième.
Aussi.
Pour la route.
Toute la nuit.
Le genre de gars qui semble toujours me veiller.
Puis.
Il n’oublie pas de me texter pour me dire qu’il m’aime.
Qu’il a hâte de me retrouver le soir.
Pour me souhaiter bon diner bébé chat minou.
Il sort de la maison quand je reviens avec l’épicerie.
Va prendre les sacs dans la voiture.
Me dit de laisser ça au grand gars.
Comme de tondre le gazon, de sortir les poubelles, de porter ou de réparer mille trucs.
Sur la tablette en haut du lit.
Il me flatte doucement.
Attentivement.
Parce que je suis son bébé minou d’amour.
Qu’il me chuchote.
Puis.
Je lui dis aussi.
Même si ce n’est pas tout le temps beau.
Qu’il peut aussi être sans fard.
Avec toutes ses failles et toutes ses forces.
Nous y sommes encore.
Dans cet ensemble.
Formé de lui
et de moi.
Et, de plus
encore, Car, on y a greffé des tas de trucs.
Une vie quotidienne dans la même maison.
Des soupers avec des amis.
Des projets de voyages.
Des chats à
flatter.
(…)Il me fait à déjeuner le matin.
Parce que sinon je ne mange pas vraiment.
Et.
Parce qu’il est dans la cuisine avant moi.
Une tranche de pain et de la confiture.
Il en fait une à mon fils aussi.
Qui se force à la manger pour lui faire plaisir.
Car, lui comme moi, le matin, on ne mange pas vraiment.
Mais, lui
comme moi, on aime bien faire plaisir.
(…)Il va sortir mon vélo du garage.
Celui de mon
fils aussi.
Il vérifie
que tout est ok, que les casques sont sortis aussi, que les pneus ont de l’air.Bonne route bébé chat qu’il me lance invariablement lorsque je quitte.
En m’embrassant toujours.
Il n’oublie jamais de m’embrasser.
Deux fois plutôt qu’une.
Et une troisième.
Aussi.
Pour la route.
Il n’oublie
pas non plus de m’enlacer quand j’arrive.
De me serrer
très fort contre lui la nuit.Toute la nuit.
Le genre de
gars qui a les bras toujours ouverts.
Qu’un simple
mouvement de mon corps dans le lit suffit à faire se retourner pour m’éprendre.Le genre de gars qui semble toujours me veiller.
Puis.
Il n’oublie pas de me texter pour me dire qu’il m’aime.
Qu’il a hâte de me retrouver le soir.
Pour me souhaiter bon diner bébé chat minou.
Il n’oublie
pas de m’enrober.
(…)Il sort de la maison quand je reviens avec l’épicerie.
Va prendre les sacs dans la voiture.
Me dit de laisser ça au grand gars.
Comme de tondre le gazon, de sortir les poubelles, de porter ou de réparer mille trucs.
Comme de le
laisser me masser.
Il étend alors
son bras de géant pour atteindre un flacon d’huile.Sur la tablette en haut du lit.
Il me flatte doucement.
Attentivement.
Parce que je suis son bébé minou d’amour.
Qu’il me chuchote.
(…)
Des fois je
me dis.Puis.
Je lui dis aussi.
Que c’est
peut-être parce qu’il m’a montré le plus laid de lui-même que je peux vraiment être moi avec lui.
Sans
artifice.Même si ce n’est pas tout le temps beau.
Et.
Peut-être
que c’est parce que j’ai vu loin en dedans de lui.Qu’il peut aussi être sans fard.
Avec toutes ses failles et toutes ses forces.
Peut-être
alors que c’est uniquement en voyant l’autre nu, complètement nu et en le trouvant
laid…qu’on est capable de le retrouver beau.
Peut-être.
(…)Peut-être.
Et l'histoire continue... ;o)
RépondreSupprimerDes voyages en vue?
Oui!
RépondreSupprimerNous partons une semaine faire du ski en Suisse, le géant et moi.
Puis sans doute quelque part dans le sud en van vers le mois de mars...;-)